enseignants ;
d’avoir haï Ph. Yacé ; « d’être de la pourriture, de l’ordure » ; d’avoir rencontré deux féticheurs et d’avoir accepté que l’un d’eux "travaille" en vue de porter atteinte à la vie du président ; d’avoir manoeuvré pour infiltrer des jeunes dans le parti [63].
On est bien loin "des preuves accumulées" contre Boka rapportées par une dépêche A.F.P.
Le 20 avril, convoqué par le Président, je débarque de Paris et vais directement à Yamoussoukro. Il connaît les liens d’amitié tissés entre Boka et moi depuis trois ans. Il me tend une grande enveloppe en me disant : « C’est la confession de Boka. » Puis il me remet quelques photos [64] du corps nu de Boka « prises par un photographe qui était heureusement dans les parages ». Me montrant l’une d’elles où paraît le pénis non circoncis de Boka, il a ce seul commentaire : « Il a fallu qu’il meure pour nous rendre compte qu’il n’était même pas initié ».
Que vaut le « testament politique » spontané, rédigé « sans aucune contrainte » par Ernest Boka ? Ce document manuscrit de onze pages [65] appelle les remarques suivantes [66] :
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