démocratique [contre] … la dictature houphouétiste » [33].
Quoiqu’il en soit, ce n’est qu’en juillet 1965 que le gouvernement, ses largesses financières aidant, réussira à avoir la situation suffisamment en main pour que se réunisse le 1er Congrès de l’Union Nationale des Étudiants de Côte d’Ivoire. Ce qui ne mettra nullement fin aux escarmouches, attaques et contre-attaques entre les étudiants et les autorités.
En Côte d’Ivoire même, les dirigeants du P.D.C.I., dans un moment d’aberration sans doute, ne s’étaient pas opposés, au début de 1959, à la création d’une « Jeunesse R.D.A. de Côte d’Ivoire » (J.R.D.A.C.I.). Faisant preuve d’un dynamisme de mauvais aloi pour les tenants du pouvoir, « le 14 mars 1959, les jeunes de Côte d’Ivoire [avaient] organisé et tenu en un temps record leur premier Congrès », rapportera l’hebdomadaire officiel du P.D.C.I. [34]. « Ce ne fut pas un congrès constitutif au sens étroit du mot », ajoutait le rédacteur, « mais bien un congrès d’approche de tous les problèmes fondamentaux… »
Le Congrès élisait un Comité Exécutif composé uniquement d’intellectuels, dont des universitaires ou des jeunes appartenant à la fonction publique ou aux professions libérales à l’exclusion de tout planteur.
En voici la liste [35] :
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