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Le miracle ivoirien - Ouvrages - La politique intérieure d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

and (...)’ id=’nh1’>1], l’explication par la « chance », le hasard, le concours de circonstances.
Par contre, fait tangible, le territoire ivoirien dispose de ressources énormes reconnues. Dès avant la guerre, nous l’avons déjà relevé, les colons le considère comme « la colonie la plus riche » de l’A.O.F. En 1950, M. Philippe Diolé, journaliste avisé et observateur sagace, constatait, de son côté, dans Le Monde, qu’« Abidjan… croît comme une ville américaine ». Il citait à l’appui des progressions de l’ordre de 20 % dans la production de café, de cacao et de bananes entre 1948 et 1949, c’est-à-dire avant même l’ouverture du port d’Abidjan et le désapparentement.
En novembre 1960, à la veille de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Massieye, Président de la Chambre de Commerce, déclarait :
« … De 1950 à 1960, notre commerce d’exportation a presque quintuplé. Notre parc automobile a triplé au cours des dix dernières années, tandis que notre consommation d’électricité augmente régulièrement de 30 % par an. En 1960, on a déterminé le P.N.B. à environ 120 milliards de francs C.F.A… » [2].
Ces prises de position indiquent à l’évidence l’existence d’une économie dynamique bien avant l’arrivée de M. Houphouët-Boigny aux affaires. Il n’en reste pas moins que ce dernier jouera un rôle certain dans l’accélération des progrès de l’économie de son pays.
La destruction de la Fédération de l’A.O.F. conditionnait en effet l’épanouissement de la Côte d’Ivoire. Ses premiers effets bénéfiques se feront sentir dès l’accession de la souveraineté par une aisance financière sans équivalent ailleurs.
Effectivement, un bon prodigieux des ressources de l’État - bond de type “pétrolier” pourrait-on dire de nos jours - apparaît quand on compare les budgets de la Côte d’Ivoire pour 1957 et 1959. D’un exercice à l’autre, les recettes du budget ivoirien sautent 8 402 429 000 à 210 723 000 000 de francs C.F.A.
Pour évaluer correctement l’importance de ce dernier chiffre et fournir un point de repère, il suffira de préciser qu’à la même époque, en 1958, le budget total du Niger - avec une population équivalente à celle de la Côte d’Ivoire - s’élevait à 3 573 000 000 de francs C.F.A. [<a href=’#nb3’ class=’spip_note’ rel=’appendix’

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