En tant que Directeur du Centre d’Information et de Documentation Ivoirien et conseiller des présidents Hamani Diori et Houphouet-Boigny, Mr. Jacques Baulin a eu, de ce fait, accès à nombre de pièces et dossiers restés jusque-là inaccessibles. A travers ce fonds, il s’adresse aux chercheurs, aux étudiants mais aussi à tous les passionnés d’Histoire qui sont à la recherche de documents et d’archives inédites concernant le Niger, la Côte d’Ivoire, toute l’Afrique sub-saharienne pendant la période 1963/1974 et d’une vérité parfois cachée qu’il nous dévoile également dans ses écrits.

Outre la totalité des ouvrages publiés non sans succès par Mr. Jacques Baulin et pourtant épuisés en librairie mais que nous retrouvons ici, le fonds Baulin nous donne la possibilité de consulter diverses documentations relatives à la politique intérieure et extérieure du Niger :
En ce qui concerne la politique extérieure mené par le président Hamani Diori, nous trouvons un dossier sur la crise franco-nigerienne de l’uranium en 1974 (d’aucuns disent que l’Élysée aurait laisser se dérouler le coup d’État amenant la chute du leader nigérien), un autre sur les relations avec la Lybie partenaire commercial au grand dam d’Houphouët-Boigny, d’autres sur la francophonie, l’O.C.A.M., la Route de l’Unité.
Pour ce qui est de la politique intérieure, nous recueillons un dossier sur l’École des Cadres du Parti, des projets industriels, agricoles et sociaux, un projet sur la navigabilité du fleuve Niger, des études hydrographiques, géologiques, sociales ainsi que des enquêtes menées essentiellement par le Canada.

Nous accédons également aux correspondances présidentielles, ministérielles et internationales, à des photos présidentielles, de personnalités du Niger, sites, paysages, usines mais aussi aux reliures de tous les numéros de Perspectives Nigériennes, Journal officiel et autres coupures de presse.

Toutes ces données sont mises à la disposition de l’Histoire, uniquement pour la recherche de la vérité, n’en déplaise à certains. Ainsi, il va de soi que l’exploitation à but lucratif ou à visée politicienne de ces textes est totalement exclue.