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Le repêchage - Ouvrages - La succession d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

MatinDu 18.8.1977. s’en prend à "notre malveillante curiosité qui

dénature un acte qui ne mérite pas de l’être". Le surlendemain, le même quotidien publie sur trois pages les explications du Président de la République. La parade semble inefficace, puisque quelques jours plus tard, dans son éditorial, le rédacteur en chef exprime la crainte que le geste présidentiel soit perçu comme un acte démagogique.


Pour tenter de mettre un terme aux rumeurs impliquant M. Houphouët-Boigny, la Présidence de la République a recours à un communiqué officiel Comme les mêmes rumeurs trouvaient des oreilles attentives au niveau des ambassades installées dans la capitale ivoirienne, le Président en sera réduit à publier le même démenti, dans un encadré, dans plusieurs journaux européens. A toutes fins utiles, relevons que cette justification du Président n’est pas la première du genre. Trois ans auparavant, devant les commérages des chefs d’entreprises, expatriés en particulier, il avait tenu des propos similaires :"Dieu sait, déclarait-il, qu’aucun investisseur de France, d’Europe ou d’Amérique ne m’a jamais fait jusqu’à ce jour l’injure de me proposer la plus petite commission sur quoi que ce soit". (Fraternité Matin du 14.3.1974). dans lequel " le Président de la République tient, une fois de plus, à préciser que personne ne lui a jamais fait l’injure de lui proposer une commission quelconque pour l’obtention d’avantages.
Et il ne lui viendra jamais à l’esprit de perdre sa dignité, toute dignité au regard d’un peuple qui lui fait confiance depuis 1944, en acceptant la plus petite commission ".
Cette mise au point maladroite accentue davantage le malaise ambiant. La multiplication des faux pas amène les Ivoiriens à croire que le " Vieux n’a plus la baraka ".


La persistance des rumeurs malséantes qui visent M. Houphouët-Boigny en personne ainsi que son épouse, prouvera au Président qu’il avait eu tort d’étaler sur la place publique la concussion de ses ministres.


Philippe Yacé, lui, paraît au zénith. On le voit encore partout et, se rendant finalement compte de sa position en flèche, il ne rate pas la moindre occasion de rendre hommage au Père de la Nation.
En termes de plus en plus dithyrambiques. Il croit que cela suffira à calmer le président Houphouët.


Durant le long séjour du Chef de l’Etat en Europe, Ph. Yacé semble vouloir, bien

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