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La déchéance - Ouvrages - La succession d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

dans le contexte constitutionnel

nouveau, un tel geste aurait pour conséquence de porter automatiquement Philippe Yacé au faîte de l’Etat. Or il y répugne.


Selon une autre source, particulièrement bien informée, l’entourage du Président insisterait pour qu’un poste ministériel important soit attribué à M. Emmanuel Dioulo Voir chapitre "L’élimination d’un ultime concurrent"., jeune cadre dynamique qui avait fait ses preuves comme Président Directeur Général de l’Autorité pour l’Aménagement de la Région du Sud Ouest (ARSO). D’autres encore citaient les noms de tel ou tel ministre dont l’élimination poserait trop de problèmes.


Il faudra près de quatre mois au Président pour trouver des solutions adéquates et délicates à ces problèmes de types très différents. Il annoncera finalement la formation du nouveau gouvernement le 4 mars 1976. On s’apercevra alors que les changements sont bien minimes, la plupart des ministres étant reconduits dans leurs fonctions. M. Dioulo n’en fait pas partie.


Mais les observateurs se désintéressent bien vite des jeux et enjeux politiques. En effet, durant les deux années bénies que sont 1976
et 1977, années-phares de la jeune histoire de la Côte-d’Ivoire, tous les yeux restent braqués sur Londres, New York et Paris : les prix du café et du cacao flambent. Ils quadruplent entre 1975 et 1977 Fait significatif, les Ivoiriens n’en seront guère informés. Ni en 1976, ni en 1977, on ne trouve dans la presse ivoirienne la moindre allusion conséquente à ce fabuleux afflux de richesses. Au contraire.. C’est l’euphorie. Qui aurait à coeur d’en blâmer les dirigeants ivoiriens ?


C’est l’époque où le président Houphouët avait nommé à la tête de la Caisse de Stabilisation son vieux compagnon Marcel Laubhouet, avec ordre strict de ne céder aucune quantité de café et de cacao, de n’accorder aucune licence d’exportation à qui que ce soit sans ordre écrit de sa main.


C’est l’époque où les sociétés d’exportation de café et de cacao telles que la SIFCA, Jean Abil Gal, SINCAFE, etc. amassent des dizaines de milliards de francs CFA de profits.


C’est l’époque où le Président projette l’érection à Yamoussoukro d’une tour hôtel à côté de

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