entre (lui) d’une part et la France
et Houphouët-Boigny de l’autre". Il la rejettera.. Les problèmes administratifs seront rapidement réglés, et il donnera les instructions nécessaires pour qu’on me renouvelle mon passeport diplomatique . Ce qui sera fait le 27 mai 1969. Je l’utiliserai jusqu’en janvier 1970.
Ces quelques paragraphes indiquent bien qu’en dépit de mes nombreuses critiques de la gestion de l’économie ivoirienne et surtout de mon hostilité à sa politique au Biafra, mes relations avec le président Houphouët-Boigny étaient restées correctes, voire amicales.
Elles changeront du tout au tout avec le "doctorat" de Konan Bédié.
Le récit succint de l’affaire paraît nécessaire dans la mesure où l’intéressé a failli être éliminé, pour toujours - du moins on le croyait à l’époque - de la course à la Présidence de la République.
Au tout début de décembre 1968, à Abidjan, au plus fort des discussions sur l’affaire du blé, un expatrié, professeur à l’Université, au cours d’une rencontre au restaurant "Relais de Cocody", m’avait dit, entre autres :
" Pour quoi faire ? "
Deux semaines plus tard, un autre expatrié, membre du brain trust du ministre de l’Economie et des Finances, de passage à Paris, déjeune avec moi. Il ne croit pas au succès des efforts de M. Diawara pour mettre sur pied un organisme de coordination, me donne de nombreux exemples de gabegie, et me dit, en partant :
Le 25 ou le 26 janvier 1969, c’est-à-dire bien avant la liquidation définitive des bureaux du Centre d’Information et de Documentation Ivoirien, Jean Kessé, mon ancien adjoint ivoirien, vient avec un texte manuscrit et me dit qu’il s’agit d’un article relatif à la thèse de Doctorat soutenue par Bédié à Poitiers. Il me demande si l’une de nos secrétaires accepterait de la taper d’abord et de le télexer ensuite à
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