jamais le devant de la scène,
et Diori Hamani devient la cible privilégiée
Sur ces entrefaites, le chef d’Etat du Niger, invité par la reine d’Angleterre, me demande de l’accompagner à Londres.
Cette visite provoquera de grands remous en France. On s’étonnera à Paris qu’il soit accueilli
Rentré le samedi 5 avril de Londres, je suis informé en détail, par mes collaborateurs, des réactions parisiennes qui sont de toute évidence hors de proportions avec les événements. Je téléphone donc au président Houphouët-Boigny qui séjourne alors à Paris et lui demande une entrevue pour le même jour. Le soir, je lui fais un compte rendu, honnête et objectif comme toujours, de la visite. Je ne le convaincs pas. Il s’agrippera à la thèse qui lui a été présentée par M. Foccart.
Je le revois le 15 avril. Des péripéties du séjour de Diori Hamani à Londres, la discussion glisse vers le Biafra et devient une fois de plus orageuse. Quant au président Diori, M. Houphouët-Boigny refuse d’admettre que son collègue nigérien se trouve en butte à une campagne hostile.
Le mercredi 23 avril, je rencontre à nouveau le président Houphouët-Boigny dans son appartement de l’avenue Georges Mandel, à Paris.
J’officialise ma démission
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