canadiens, de leur expliquer ce qui s’est passé pour le blé, car, me précise-t-il,
Si le président Houphouët se devait de prendre en considération le contexte biafrais, le président Diori, lui, disposait de l’atout francophone : il était, fort heureusement, la puissance invitante pour la Conférence de la Francophonie qui devait se tenir à Niamey au tout début de 1969. D’où la flexibilité des autorités d’Ottawa prêtes à beaucoup de concessions pour ménager le Président de la République du Niger et obtenir la confirmation que le Québec soit considéré, non comme une entité à part, mais comme une province canadienne.
En tout cas, le 9 décembre 1968 au soir, mes interlocuteurs canadiens connaissent toutes les données du problème, même si j’ai essayé d’arrondir les angles en ce qui concerne la Côte-d’Ivoire.
Le 10 décembre, Abidjan en est réduit à prétendre que les silos des Grands Moulins d’Abidjan sont pleins à ras bord. Quarante-huit heures plus tard, rentré à Paris, je reçois un télex de Konan Bédié me demandant de ne
Le même jour, l’ambassade de Côte-d’Ivoire publie un communiqué certifiant que la Côte-d’Ivoire
Le 14, une dépêche AFP annonce d’Abidjan que
Ce même 14 décembre, à 10 000 km de là, M. Eliott Trudeau prend, lui, ma défense à la Chambre des Communes d’Ottawa et affirme
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