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En juillet, lors d’une entrevue avec le Président dans les jardins de sa villa de Marnes-la-Coquette, je lui fais part, en passant, de la tension régnant entre les deux jeunes ministres-délégués et de mes efforts pour les rapprocher. Je l’entends alors me répondre tranquillement, avec un sourire en coin :
Au bout de quelques mois, je finis par me rendre compte que l’antagonisme entre MM. Bédié et Diawara avait pris une telle ampleur que tout effort de conciliation semblait voué à l’échec. Il fallait donc que j’en avise le Président de façon officielle, d’abord pour lui faire prendre conscience de l’ampleur et de la gravité du problème, et l’amener ensuite à agir. Or, je me trouvais dans une position ambiguë dans la mesure où je ne voulais pas passer pour un "cafteur" trahissant les confidences de deux amis.
En dépit de son optique
Vers la fin septembre, ou au tout début d’octobre 1966, le président Houphouët-Boigny me convoque à sa villa de Genève, route de la Capite. Comme à l’accoutumée, je lui présente rapports écrits et oraux puis nous discutons de divers problèmes politiques. Je
ne mentionne pas mon mémorandum. Lui non plus, en dépit de la date récente du document.
A un moment donné, au cours de cette entrevue, il me dit qu’il me faudra mettre fin à la campagne en direction de l’opinion publique internationale en général et française en particulier car, précise-t-il,
Puis, toujours avec de grands détours, il me parle de la nécessité pour le pays de
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