de 147 à 171) de l’Assemblée nationale, puis le mode d’élection des députés (au scrutin majoritaire à un tour) et aussi la réduction du délai entre les deux tours de scrutin des élections municipales.
Le 14 octobre, au début de sa conférence de presse devant quelque 200 journalistes invités au VIIIe Congrès, M.Houphouët-Boigny explique la suppression de la vice-présidence par des considérations traditionnelles africaines. Il révèle ensuite-à ma connaissance le Congrès n’en avait pas débattu-que pendant la période transitoire, le président de l’Assemblée nationale sera non seulement président intérimaire de la République, mais aussi président intérimaire du Parti.
En somme le successeur choisi par le président Houphouët-Boigny détiendra tous les pouvoirs.
Le 3 janvier 1986, M.Henri Konan Bédié sera réélu président de l’Assemblée nationale.
Il l’est toujours en cette veille du 83e anniversaire de celui qui a réussi le tour de force de surmonter tous les obstacles pour le porter, à la force du poignet pourrait-on dire, jusqu’à l’ultime marche du pouvoir en Côte-d’Ivoire.