L’information telle que la diffusera un de vos collègues installé à Paris ou à Londres n’a rien à voir avec l’information telle que nous souhaitons qu’elle soit diffusée par nos organes
de presse. Nos organes de presse, affirme-t-il, doivent être des organes au service de notre patrie, au service de notre gouvernement, au service de notre peuple et je crois qu’il faut alors que ce gouvernement et ce parti aient le contrôle de la diffusion de l’information ..."
Quant à l’histoire, dit-il,
Il convient de préciser encore que M. Banny, l’un des prétendants à la succession de M. Houphouët-Boigny, a une bien piètre idée des journalistes ivoiriens. En effet, durant ce même débat, il a déclaré sans soulever de protestations :
(ibid., p. 130).
Cette attitude dogmatique des dirigeants ivoiriens face à l’information et leur conception plutôt amorale de la vérité, expliquent l’ampleur de mes tribulations avec le président Houphouët-Boigny depuis la parution de mes deux précédents ouvrages consacrés à la Côte-d’Ivoire. Le lecteur qui s’intéresse aux tactiques employées par le "Sage de l’Afrique" pour combattre tout auteur qui ne se conforme pas au concept de l’histoire décrit par M. Jean Konan Banny pourra se référer utilement - en annexe - au récit succint que j’en fais sous le titre
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