magnétophone.
Pensaient-ils vraiment pouvoir, à cette occasion, obtenir des réponses à leurs interrogations, étancher leur soif de connaissances ou élargir quelque peu l’espace exigu de liberté, dans lequel ils se
trouvaient - et se trouvent toujours - cantonnés ? Comme le montrent les quelques extraits ci-dessous, les ministres, par leurs silences
et leurs explications, les ont rappelés derechef à une plus juste appréciation des choses.
Ainsi, un journaliste se plaint d’avoir été suspendu quatre mois durant, et exilé dans une ville de l’intérieur pendant quatre autres mois, pour avoir rapporté de façon objective
aucun des ministres n’essaiera d’expliquer des sanctions aussi graves.
Un autre relève que les journalistes sont sevrés d’informations - à propos notamment du rééchelonnement de la dette appris en écoutant Radio Londres - tout en étant jugés sévèrement par les intellectuels qui les accusent de ne pas faire correctement leur travail
Un troisième journaliste interroge
Le ministre Jean Konan Banny - jadis condamné à mort pour complot - prend la relève et expose alors la doctrine du Parti Démocratique de Côte-d’Ivoire (PDCI) sur le problème de l’information proprement dite, de l’information brute :
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