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L'O.U.A. ou la fin du rêve unitaire - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

charte africaine proposé par le Liberia, et le soumettre pour approbation et signature, à la nouvelle conférence des chefs d’État qui se tiendra à Addis-Abeba.
Le 3 juin 1962, M. Hamani Diori arrive en Guinée pour une visite de cinq jours. La plupart de ses déclarations ont trait à la grande confrontation entre les États africains, à la rencontre au sommet des deux groupes africains.
L’idée de rapprochement fait son chemin chez les radicaux africains car, au même moment, le groupe de Casablanca se trouve en pleine déliquescence. Ses résolutions restent lettres mortes. Par exemple, le Ghana, la Guinée et le Mali, en dépit de motions anti-israéliennes, votées à la demande de la R.A.U. et du Maroc, continuent à maintenir leurs relations diplomatiques, économiques et culturelles avec Israël.
La fin du conflit algérien vient bientôt enlever le dernier prétexte de boycottage aux États du groupe de Casablanca ; ceux-ci sont conscients par ailleurs et du succès inéluctable de l’entreprise des modérés, et de la nécessité de prendre le train en marche sous peine d’isolement. Commentant la fin du conflit algérien, M. Mamadou Coulibaly, alors vice- président de l’Assemblée nationale ivoirienne, se félicite de voir la voie largement ouverte à la solidarité des groupes de Monrovia et de Casablanca.
En visite en Éthiopie, en juin 1962, le président Sékou Touré et l’empereur discutent essentiellement du « rapprochement entre le groupe de Casablanca et celui de Monrovia ».
Au début août 1962, de retour de son long voyage à l’étranger, le bateau qui ramène Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire fait escale à Conakry. Le leader ivoirien déclare, à l’issue de son entrevue avec son collègue guinéen son accord avec le président Sékou Touré sur la nécessité et l’opportunité de réunir le plus tôt possible les groupes de Monrovia et de Casablanca. Mais, il tient à le préciser une fois de plus, il n’est pas question d’unité politique « dans l’immédiat ».
L’assouplissement des positions du groupe de Casablanca apparaît nettement quand, à partir du 15 août 1962, M. Modibo Keita rend la visite de son collègue ivoirien, en effectuant un long séjour en Côte d’Ivoire. La rigidité doctrinale du communiqué ivoiro-malien de la fin de l’année précédente s’estompe déjà dans les brumes de l’oubli. Au contraire. Il affirme publiquement - en français puis en diaoula - sa foi en « une coopération plus large entre le Mali et la Côte d’Ivoire et, partant, entre le groupe dit de Casablanca et le groupe de Monrovia ». Le nouveau communiqué ivoiro-malien publié à la fin de la visite de

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