favorables au progrès social, au renforcement des classes moyennes, et hostiles au féodalisme et à l’emprise occidentale, quelle que soit la forme de cette dernière. Il faudrait ajouter à cette liste, leur peur commune du communisme : les nationalismes irakien ou syrien seraient ravis qu’un organisme confédéral ou fédéral - à liens très lâches - les protégeât, dès maintenant, contre tout danger de subversion intérieure.
C’est pourquoi la Confédération paraît être la seule solution susceptible de concilier, à l’heure actuelle, l’aspiration des Arabes à l’unité, avec les intérêts divergents de leurs dirigeants nationalistes.
Une unité arabe sous cette forme ne peut qu’accélérer le processus d’"embourgeoisement" du nationalisme arabe. En toute logique, l’Occident devrait prendre le « risque calculé » de la soutenir.
Incha’Allah
Décembre 1958
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