Américains, mais des usines, des moyens de prospection minière, des raffineries etc... Elle finance la construction du Haut-Barrage.
Ajoutons enfin que industrialisation ultra-rapide de l’Asie soviétique, et les progrès de la Chine sur ce plan, font une impression considérable sur des peuples, dont les problèmes exigent des réalisations de même nature.
En juin 1957, le quotidien égyptien Al Goumhouriya, organe officieux de la Junte, éditait un numéro spécial consacré à I’URSS. Le rédacteur en chef de ce journal pouvait écrire dans son éditorial : « Il y a encore quelques années seulement, un tel numéro n’aurait pu voir le jour. »
Que de chemin parcouru, en effet, par l’influence soviétique, en Égypte et en proche Orient, depuis ce jour de septembre 1955 où le monde apprenait avec incrédulité la transaction d’armes entre Le Caire et Moscou (via Prague).
Ni les questions mineures de prestige
Le 1er janvier 1957, Abdel Nasser exprimait, sur les antennes de radio Moscou, sa « profonde gratitude au peuple russe ». Le 7 novembre il dépassait les limites de la courtoisie protocolaire pour affirmer, dans un message au président Vorochilov, que « les relations solides, cordiales, amicales qui lient les peuples de I’Union soviétique à la nation égyptienne ne se relâcheront jamais mais, au contraire, ne feront que se renforcer de jour en jour... » Le 17 novembre, le général Abdel Hakim Amer, ministre égyptien de la Défense nationale, déclarait à ses auditeurs
soviétiques : « Vous avez prouvé que vous étiez les défenseurs désintéressés de la justice et de la liberté. »
En 1955,
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