expliquer
la grande influence qu’ils exercent dans l’ensemble de cette vaste zone.
La lutte contre le communisme prend une forme obsessionnelle chez les Occidentaux. Elle peut s’avérer payante en Europe pour deux raisons : d’abord tous les autres partis politiques y sont plus ou moins anti-communistes, ensuite, cette lutte dépasse rarement le cadre démocratique.
Le tableau se présente sous un jour totalement différent en Orient arabe : les féodaux mis à part, les partis nationalistes ne peuvent être - à l’heure actuelle - foncièrement et naturellement anti-communistes. D’autre part, pour préserver leurs propres intérêts et se maintenir au pouvoir, les féodaux emploient des méthodes anti-démocratiques, pour combattre, non seulement le communisme, mais aussi les formations nationalistes. La plupart du temps, celle-ci sont privées de tout moyen d’expression, et réduites à la clandestinité. Elles viennent donc y rejoindre les communistes dont les partis sont jusqu’à ce jour illégaux.
Or, l’on doit admettre que les communistes exercent, dans la lutte clandestine, une force d’attraction redoutable. Réputés pour leur sens de l’organisation, disposant de cadres rompus aux activités clandestines et possédant une expérience sans égale dans les domaines de l’impression
Ittihad El Ommal (Fédération des Ouvriers) organe des syndicats ;
Kifah El Chaab (La lutte du Peuple) organe du Front National ;
Rabitate El Talaba (Union des Étudiants) organe diffusé à l’Université ;
Sawt El Frat (Voix de l’Euphrate) pour la zone septentrionale ;
Sawt El Kadeh (Voix du Travailleur) central ;
Azadi (Liberté, en kurde) rédigé dans la langue de cette minorité ;
Horriat El Watan (Liberté de la Patrie) organe de l’armée ;
Rayat El Chaghila (Drapeau des Travailleurs) organe du Comité Central.
Quant à l’organe nationaliste El Watan (La Patrie), l’impression en était confiée aux communistes.
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