Commonwealth, confirme malheureusement, ce point de vue.
On sait , en effet, que toutes les devises gagnées par les pays de la zone sterling sont versées dans un tronc commun géré par Londres. Ce pool est alimenté : 1° par la Grande-Bretagne qui y verse l’aide reçue des États-Unis ainsi que le revenu de ses exportations vers la zone dollar. Elle y puise, par contre, des sommes supérieures à ses apport, afin de couvrir le déficit chronique de sa balance des paiements ; 2° par les ventes contre devises étrangères
des pétroles de Koweit, de Bahrein, de Qatar et de la zone neutre de Koweit ; 3° par les ventes du cacao, du caoutchouc et de l’étain du Ghana, etc,.
La Grande-Bretagne est toujours débitrice envers envers les autres membres de la zone sterling. Mais il y a une nuance, que relève bien le tableau ci-dessous, montrant l’évolution des créances des divers membres de la zone vis-à-vis de Londres (en millions de Livres sterling) :
Ainsi, l’on constate que les États indépendants de la zone sterling, Australie
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