d’économie mixte. Il serait bon que pour chacune d’elle, il soit mené une enquête du genre de celle-ci afin de déterminer les raisons de toutes les erreurs commises, et leur portée financière. »
Inutile de préciser que mon analyse des faits, et surtout mes conclusions, étaient beaucoup moins nuancées.
Le Président, quelque peu traumatisé par l’étendue de la gabegie mise à jour à l’occasion de cette enquête, réagira avec vigueur. Le directeur de la SONORA sera limogé, la facture de la sacherie deviendra normale, les frais de gestion baisseront, les pertes de poids disparaîtront et la SONORA commencera à faire des bénéfices, soit plus de 700 millions de francs CFA pour l’exercice 1968/1969.
À partir de cette preuve d’efficacité, le champ de mes responsabilités, limitées jusque là aux relations publiques et aux problèmes économiques, ira en s’élargissant. Cela se fera insensiblement, par étape. Chaque succès amènera le Président à me confier des missions dans des domaines de plus en plus variés, jusqu’à embrasser la vie du pays.
Sa confiance, il fallait la payer en succès et bien entendu en loyauté.
|
||
Plan du site |