Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
6.1.1976
ALGER, 5 janvier - Les recettes fiscales pétrolières algériennes s’élèveront en 1976, à 15 milliards de dinars contre 13 milliards de dinars en 1975, a annoncé M. Smail Mahroug, ministre algérien des Finances, au cours d’une conférence de presse sur la loi de finances de cette année.
Le ministre a précisé que " l’augmentation escomptée de ces recettes est due d’une part au réajustement du prix de base qui est passé de 12,50 à 13,36 dollars le baril à compter du 1er octobre 1975, et d’autre part, à une progression attendue des exportations de pétrole brut et de dérivés ".
Le montant des recettes fiscales pétrolières prévues par la loi de finances de cette année équivaut presque au double ( 8,7 milliards de dinars ), de celui du budget d’équipement de l’ État pour 1976 et pratiquement au montant du budget de fonctionnement ( 14,6 milliards de dinars ).
D’autre part, M. Mahroug a déclaré que " le niveau actuel d’endettement extérieur de l’ Algérie est tout à fait normal " en précisant que le " service annuel de la dette s’élève à 15 % par rapport aux exportations ".
Le ministre a indiqué que " la dette qui reste à rembourser par l’ Algérie s’élève à 35 % du P.N.B. ce qui est normal ".
Le ministre a affirmé que " en 1975, comme en 1976, nous sommes prêts à faire face à nos obligations financières " et que " l’Algérie est capable de rembourser tous les crédits qu’elle a contractés parce que ses ressources naturelles sont importantes dans le présent et dans le futur ".
Il a précisé à ce propos qu’en matière de gaz naturel algérien, dont l’équipement en vue des prochaines exportations massive nécessite d’importants investissements, l’ Algérie exporterait annuellement 20 milliards de mètres cubes à partir de 1980. Il a souligné à cet effet que le contrat algéro-européen ; qui n’a pu être appliqué globalement, " est en train de se réaliser par tranche " dans le domaine du pétrole, a-t-il ajouté, la production est appelé à augmenter substantiellement en 1980 grâce aux investissements massifs en cours de réalisation. ( AFP)mg
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