Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
19/11/74
Faisant écho à la déclaration de M. Valéry Giscard d’ Estaing à Chamalières (lire page 9). M. Jean Chenevier, président-directeur général de la filiale française de la British Petroleum a déclaré au micro d’ Europe 1 : "Nous souhaitons que la vérité soit rétablie par une enquête complète et détaillée, dans laquelle nous avons la possibilité de nous exprimer entièrement."
Selon M. Chenevier, "le rapporteur (de la commission d’ enquête parlementaire sur l’ activité des sociétés pétrolières en France) n’ a pas fait son métier d’enquêteur". A propos de l’ "accusation" d’ avoir fourni des informations inexactes à l’ administration sur le coût réel d’ accès au pétrole brut, M. Chenevier estime qu’ il s’ agit d’ une assertion "gratuite et absolument pas fondée".
En revanche, le P. -D.G, de B.P. (France) a admis les griefs de la commission sur les pratiques d’ ententes reprochées aux sociétés pétrolières.
La Compagnie française des pétroles (C.F.P.) publie un communiqué dans lequel elle s’ élève contre l’ interprétation donnée aux difficultés actuelles la concernant par un article paru dans France-Soir (édition datée du 12 novembre) et intitulé : "La C.F.P. au bord du dépôt de bilan" :
"La Compagnie française des pétroles n’ a pas cessé depuis le début de l’ année, et encore récemment, d’ attirer l’ attention des pouvoirs publics sur la situation difficile des sociétés pétrolières en France, et pas seulement de la Compagnie française des pétroles et de la Compagnie française de raffinage, du fait que les prix des produits pétroliers ne permettent pas de couvrir les prix du pétrole brut, qui ont plus que quadruplé en un an.
"D’ autre part, l’ encadrement du crédit fait courir des servitudes du fait que la multiplication du prix de revient du brut entraîne un accroissement considérable des besoins de trésorerie pour le financement de l’ acquisition du pétrole, et notamment celle des stocks que la législation oblige à maintenir. Il s’ agit là de difficultés conjoncturelles (non-adaptation des prix des prix des produits finis aux nouveaux prix bruts) et techniques (non-élargissement du crédit).
"Entre ces difficultés et un dépôt de bilan, il y a cependant un monde", fait-on remarquer à la C.F.P.
|
||
Plan du site |