Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
La prise de participation iranienne de 25 % dans le capital des aciéries Krupp donne-t-elle le signal d’un engagement à long terme des arabo - dollars, jusqu’à maintenant cantonnés dans les placements à court terme ? Si tel est le cas, un véritable soulagement va être constaté sur les marchés financiers internationaux, ou règne la hantise d’une crise des financements â long terme.
Rendus craintifs par une série d’ - accidents - dont furent victimes des établissements bancaires aux Etat-Unis, en Suisse et en Allemagne fédérale - le dernier étant celui de la Banque Herstatt - , les détenteurs de capitaux, et plus particulièrement les producteurs de pétrole du Proche - Orient, ont recherché avant tout la sécurité. N’accordant leur confiance qu’aux établissements de premier plan et aux - grands marchés - , ils se sont portés en masse à New - York, avec une prédilection toute spéciale pour les bons du Trésor américain.
Un tel comportement était de nature à compromettre gravement le recyclage des - pétro - dollars - , dont on espérait qu’il constituerait le remède miracle au grave déséquilibre des paiements des pays consommateurs de pétrole. Les banques les mieux assises sont de moins en moins disposées à faire de la - transformation - à long terme avec des ressources à court terme, instables par nature. Aussi verraient - elles avec satisfaction leurs pourvoyeurs de liquidités effectuer des placements sur une longue durée, tel celui de l’Iran, et spécialement dans le domaine industriel, ou les besoins sont les plus criants.
Jusqu’à présent, les producteurs de pétrole ne s’étaient intéressés qu’aux placements immobiliers sans aucun risques : l’émira d’Abou Dhabi a, par exemple, acheté à une compagnie d’assurances britannique, au prix de 400 millions de francs, une importante participation dans son patrimoine immobilier.
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