Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
26/7/77
Le conseil de l’Organisation de coopération et de développement économique (OC.D.E.) vient d’adopter une décision établissant un mécanisme multilatéral de consultation et de surveillance pour l’immersion de déchets radioactifs en mer.
Cette décision, préparée par l’Agence pour l’énergie nucléaire (A.E.N.) de l’O.C.D.E., a été approuvée par l’ensemble des pays de l’Organisation, à l’exception de quatre d’entre eux, l’Autriche, qui ne participera pas au mécanisme, et le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui ont annoncé qu’elles se donnaient un délai de réflexion.
L’A.E.N. avait établi depuis 1967 une certaine forme de coopération entre ses pays membres, en participant notamment à l’évaluation et au choix de sites de grande profondeur (4 500 à 5 000 mètres) situés à 600 milles (environ 1 080 kilomètres) à l’ouest des côtes européennes, et en établissant des spécifications techniques concernant, par exemple, les conteneurs destinés à être immergés. La France, l’Italie, la Suède, la R.F.A., le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse-surtout ces quatre derniers pays - ont ainsi pu procéder depuis 1967 à l’immersion de quelque 46 000 tonnes de fûts remplis de béton contenant des déchets de faible activité radioactive. Ce sont les seuls dont l’immersion soit autorisée aux termes des règles fixées par l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Dorénavant, tout pays envisageant l’immersion de tels déchets devra le notifier à l’avance et de façon détaillée à l’A.E.N, qui en informera tous les pays participant au mécanisme et étudiera la conformité du projet aux règles en vigueur. Elle pourra provoquer la réunion de groupes d’experts, par exemple pour étudier le choix d’un nouveau site : ceux-ci élaboreront alors un avis international soumis au pays concerné, qui devra alors indiquer à l’Agence de quelle manière il entend en tenir compte. Les opérations d’immersion proprement dites seront placées sous la surveillance d’un agent de l’A.E.N qui pourra, dans certaines conditions, les suspendre s’il le juge nécessaire. L’A.E.N. participera, d’autre part, à la surveillance scientifique des conséquences éventuelles sur l’environnement de ces immersions.
PLUS DE 100 KILOS DE PLUTONIUM ONT "DISPARU" EN GRANDE-BRETAGNE
Londres (A.P.) - Plus d’une centaine de kilogrammes de plutonium - soit une quantité suffisante pour fabriquer en théorie une quinzaine de bombes atomiques - ont "disparu" depuis 1970 des différents centres nucléaires britanniques. dans les milieux officiels, on précise qu’il n’y a pas eu de vols, et que cette "disparition" ne pose de problèmes ni de sûreté ni de sécurité. Une telle "disparition" est liée à des incertitudes de calcul sur les quantités de plutonium produites ou brûlées dans les installations nucléaires, et à la difficulté d’évaluer exactement les quantités de ce produit qui peuvent, dans un processus industriel, partir dans les rejets ou finir mélangées à des déchets ou à des sous-produits.
[Ce n’est pas la première fois que des "pertes" de matière fissile sont ainsi signalées : les Américains en ont reconnu plusieurs d’importance, qu’ils ont attribuées aux mêmes facteurs d’incertitude.]
MORT DU PHYSICIEN AMÉRICAIN JESSE BEAMES
Le physicien américain Jesse Beames est mort, samedi 23 juillet, à Charlottesville (Virginie)
[Né le 25 décembre 1898, M.Jesse Beames était de Virginie et avait exercé des responsabilités au sein de divers organismes chargés de la recherche et de la réglementation en matière nucléaire, notamment comme membre du comité de direction de l’institut de recherche nucléaire d’Oak-Ridge. En 1967, il avait obtenu la médaille nationale de la science pour ses travaux conduisant à la mise au point d’ultra-centrifugeuses utilisées pour l’enrichissement de l’uranium ou pour l’extraction de substances à usage médical. M.Jesse Beames était membre de l’Académie des sciences américaine.]
L’Union soviétique a procédé, dimanche 24 juillet, au lancement d’un satellite géostationnaire Radouga (arc-en-ciel), annonce l’agence Tass. Ce satellite de télécommunications dispose d’un appareillage permettant d’assurer des liaisons téléphoniques et télégraphiques et de transmettre des programmes de télévision en noir et blanc et en couleurs.
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