Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Une semaine après la C.F.D.T., la C.G.T. a présenté le mardi 19 juillet ses thèses sur la politique énergétique de la France, s’en prenant notamment à l’ "idéologie antinucléaire" des écologistes.
Ceux-ci manifesteront contre Super-Phénix les 30 et 31 juillet à Creys-Malville. Le P.S. fera connaître le 23 juillet sa position sur ce rassemblement.
"Masse critique"
par
21/7/77
Cela devait arriver. Le mélange du "politique" et du "nucléaire" atteint la "masse critique". En rompant brutalement avec les écologistes, qu’elle accuse, dans sa campagne contre l’énergie atomique, de soutenir des "thèses rétrogrades, illusoires et néfastes", en affirmant que "la production d’électricité par les centrales nucléaires est nécessaire pour satisfaire les besoins en énergie", en agitant le spectre des coupures de courant au cours de l’hiver prochain, la centrale de la rue La Fayette veut mobiliser l’opinion contre un mouvement qui lui échappe, comme les "gauchistes" de mai 1968.
Comme le parti communiste, les syndicats cégétistes ont toujours été choqués par les campagnes nées dès 1972 autour des thèses diffusées par le Club de Rome sur les "limites de la croissance". Productivistes, se rappelant la fameuse phrase de Lénine selon laquelle "le communisme, c’est les soviets plus l’électrification, jouant le jeu industriel jusqu’au bout, ils entendent mettre le pays devant un choix simple ou bien, après avoir épuisé les techniques de production d’énergie familières (centrales au charbon, suréquipement des sites hydrauliques, turbines à gaz) les citoyens acceptent d’en passer par le programme électronucléaire, ou bien ils devront s’éclairer à la bougie ou à lampe à pétrole pendant les "délestages" que l’E.D.F. sera contrainte d’opérer, faute de puissance installée.
(Lire la suite page 22.)
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