Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
3/12/77
le seraient aux Etats-Unis
L’ accord de principe donné le 31 décembre par le président Carter à l’ achat par l’ Iran de six à huit centrales nucléaires fabriquées par Westinghouse, s’ il est ratifié par le Congrès américain, permettra sans doute au souverain iranien de réaliser son ambitieux programme nucléaire. L’ Iran aurait d’ ailleurs accepté de se conformer à toutes les clauses internationales de contrôle visant à garantir que les déchets de ces installations ne seront pas utilisés à des fins militaires.
Dès 1974 le chah d’ Iran s’ était dit décidé à acheter vingt centrales nucléaires avant 1994, afin de disposer alors d’ une puissance installée de 23 000 mégawatts, soit plus de 50% de la capacité électrique du pays. En novembre 1974 étaient signées des lettres d’ intention d’ achat de deux centrales françaises de 900 MW chacune de deux centrales construites par KWU (filiale de Siemens) de 1 200 MW chacune. La construction des deux centrales allemandes est déjà très avancée, alors que le contrat définitif avec Framatome n’ a été signé que le 16 octobre 1977. Le 12 novembre 1977, l’ Iran et la firme allemande KWU ont signé une nouvelle "déclaration d’ intention" pour la construction, près d’ Ispahan, de deux nouvelles centrales de 1 200 MW.
Le souverain iranien a aussi précisé au mois d’ octobre qu’ il était disposé à ouvrir des négociations pour la commande en France de quatre autres centrales nucléaires, cet achat se faisant en contrepartie d’ achats de pétrole iranien par les compagnies françaises.
Si Westinghouse avait entamé dès 1974 des discussions pour la fourniture à Téhéran de huit centrales nucléaires et de deux usines d’ enrichissement d’ uranium, la firme américaine butait sur les nouvelles dispositions concernant l’ exportation de la technologie nucléaire adoptée par les Etats-Unis. D’ où l’ importance de l’ accord conclu dans la capitale iranienne le 31 décembre.
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