Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
... LE MONDE -
Pretoria envisage toujours de signer le traité
sur la non-prolifération des armes nucléaires
déclare M.Vorster
De notre correspondante
Johannesburg. - cela suffit, nous nous
"Nos savants ont mis au point un procédé d’enrichissement de l’uranium. Nous l’avons offert à des pays pacifiques et à d’autres, pour une utilisation pacifique.
Mais nous avons été ignorés."
Malgré tout, a ajouté le premier ministre, l’Afrique du Sud continue à envisager de signer le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et serait prête à en discuter avec les Etats-Unis, qui pressent. Pretoria d’agir en ce sens...
Citant les puissances atomiques n’ayant toujours pas signé le traité, le ministre a observé une pause après avoir prononcé le nom de la France et a commenté :
M.Vorster a également interpellé les Etats-Unis pour souligner le fait que ceux-ci n’ont pas encore fourni à l’Afrique du Sud le combustible nucléaire commandé il y a deux ans et payé en temps voulu.
M.Vorster a, d’autre part, indiqué publiquement les grandes lignes du projet de modification de la Constitution (le Monde du 23 août) :
Il y aura, si le plan est adopté, trois Parlements : un pour les Indiens, un pour les Blancs et un pour les Métis. Chaque communauté aura son propre premier ministre et son cabinet.
différentes Assemblées. Il sera président du conseil de cabinet et prendra une part active à la vie politique."
Un conseil d’experts est également envisagé. Il n’aura pas de pouvoir législatif, et ses membres ne devront pas être des représentants de partis politiques.
L’opposition blanche à déjà manifesté à plusieurs reprises son hostilité à un projet qui n’inclut pas les Noirs urbanisés. Le Progressive Reform Party attaque plus précisément le gouvernement sur la procédure suivie.
Les Africains ont, dès le premier jour, fait savoir qu’ils condamnaient une solution qui rejette la majorité de la population sud-africaine.
L’opposition gagne également les Métis et les Indiens. Après un premier mouvement en faveur de l’initiative gouvernementale, le parti travailliste métis de M.Sonny Leon et du révérend Hendricks demande, en effet, que les Noirs soient inclus dans le projet.
CHRISTIANE CHOMBEAU.
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