Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
L’idée selon laquelle nous sommes à la veille d’une pénurie mondiale de produits pétroliers va-t-elle faire long feu ? C’est pourtant sur la foi de celle-ci que la plupart des politiques énergétiques sont actuellement révisées dans les pays occidentaux . Le président Carter n’a-t-il pas fait un large écho , lors de la présentations de son programme en matières d’énergie , à une étude de la C.I.A. selon laquelle « la demande mondiale de pétrole sera largement supérieure à la production pétrolière d’ici 1985 » , même si ce rapport a fait s’interroger l’ancien président directeur général d’Exxon sur la compétence de la C.I.A. à parler de pétrole ? . . . Cette affirmation est contestée .
Déjà les spécialistes soviétiques avaient accusé les compagnies pétrolières américaines de faire « un maximum de publicité autour du mythe du prétendu tarissement des gisements » (aux Etats-Unis ) pour obtenir « des avantages fiscaux » . Selon l’ouvrages « Pétrole et gaz : problèmes et pronostics » , du professeur soviétiques Tomachpolski , « les réserves crédibles du pétrole des Etats-Unis dépassement douze à treize fois le volume actuel de leur extraction » .
Un rapport du secrétariat général des Nations unies rendu public le 25 avril va dans le même sens , en affirmant que les réserves pétrolières sont plus importantes qu’on ne le dit . Fondée sur l’étude d’une équipe d’économistes américaines ayant à sa le professeur Wassily Leontieff , de l’université Harvard , ce rapport estime que « le ressources mondiales en carburantes sont en général suffisantes pour la couverture des besoins mondiaux jusqu’à la fin du vingtième siècle et probablement jusqu’au début du siècle prochaine » .
Cependant , cette étude s’empresse de préciser que « le fait que les ressources mondiales sont adéquates ne permettra pas nécessairement au monde de se prémunir contre des pénuries régionales et des prix élevés pas ^lus qu’il ne garantira de transitions économiques sans heurts vers l’emploi d’autres sources d’énergie » .
Mais pour justifier son optimisme , le secrétariat général de l’ONU ajoute que « l’exploitation du pétrole n’a fait qu’effleurer de nombreux pays en voie de développement »
En fait toutes ces études sont moins contradictoire qu’il n’y parait . Car celles qui sont publiées par les compagnies pétrolières et par certaines organismes occidentaux s’interrogent sur la volonté de pays largement pourvus financièrement - telle l’Arabie Saoudite - d’augmenter dans l’avenir leur production pour faire face à l’accroissement de la demande . Bref , certaines études sont pondérées des risques politiques , les autres pas .
B.D.
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