Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Mercredi , jeudi et vendredi se réuniront ministériel , les instances de décision des organisations monétaires et financières internationales : Banque mondiale et Fonds monétaire. Il s’agit du Comité de développement et surtout du Comité intérimaire au sein duquel auront lieu d’importantes discussions au sujet de la création de nouvelles liquidités internationales .
En raison de leur enjeu , les réunions monétaires qui vont avoir lieu mercredi , et surtout jeudi et vendredi à Washington , sont les plus importanies depuis a conférence de la Jamaïque des et 8 janvier 1976 (qui a consacré la fin du système des taux de changes fixes institué à Bretton Woods en 1944 ) . Même l’indispensable « suspense » n’y manquera pas . Le sous - secrétaire américain au Trésor chargé des affaires monétaires , M. Anthony Salomon , a déclaré lundi qu’il n’était nullement sûr qu’un accord puise être conclu du cours de la session du « comité intérimaire » sur le nouveau tonnes de financement que le directeur général du F.M.I. , M. Johannes Witteveen , voudrait créer en marge du F.M.I. ou en son sein . Pourquoi cette incertitude ? Parce que l’Arabie Saoudite n’a toujours pas fait savoir si elle accepterait de verser la contribution qu’on lui demande , la plus importante de toutes . M. Witteveen l’avait pourtant donnée comme pratiquement acquise , après son voyage à Ryad , le 7 avril dernier
Le « relais » .
D’autres projets seront « sur la table » soit concurrents , soit complémentaires du précédent . Tous ont pour objet une nouvelles et substantiels segmentation de ce qu’il est convenu d’appeler les liquidités internationales , c’est-à-dire , pour parler plus clairement , des facilitée de crédits ouvertes aux pays ayant des difficultés de balance des paiements . Ce qui donna à l’affaire son aspect de « nouvelle étape » ou de « tournant » des relations financières internationales , c’est l’argumentations , du reste assez vague , avancée pour justifier l’ouverture de la « facilité Witteveen » , comme on l’appelle déjà ’et qui fait suite à d’autres « facilités » créées également avec le concours des pays pétroliers en 1974 , plus de nouveau ( en 1975 ), et des autres propositions qui vont dans le même sans .
PAUL FABRA .
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