Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Selon un rapport publié le 28 janvier par l’ Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les importations nettes de pétrole des pays membre de cette organisation atteindront un niveau estimé à 35 millions de barils par jour (b/j), soit 1 750 millions de tonnes par an, si les politique régissant l’augmentation de la production et la conservation ne sont pas modifiées. Selon cette étude, les achats de pétrole à l’étranger augmenteraient de 9,7 millions de b/j, soit 38 pour 100 par rapport à 1974. Si l’on ajoute cette demande à celle qui est projetée pour les pays importateurs de pétrole non membres de l’OCDE, le volume total de pétrole que les membres de l’ Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devraient produire en 1978 pour y faire face pourrait atteindre 39,3 millions de b/j, soit 1 964 millions de tonnes par an contre 30,8 millions de b/j en 1974, indique le rapport (Perspectives énergétiques mondiales, 106 pages, OCDE, Paris, 12 dollars E.U.).
D’ici à 1985, la capacité de production totale estimée des membres de l’ OPEP pourrait atteindre 45 millions de b/j environ et celle des autres pays exportateurs de pétrole quelque 5,5 millions de b/j ; toutefois, l’écart entre la capacité totale estimée et le niveau de production souhaité par les exportateurs pourrait être considérable, indique le rapport, selon lequel "il pourrait en résulter un équilibre précaire entre l’extraction du brut et la demande étrangère..... le niveau de production souhaité par les exportateurs risque de ne pas permettre de faire face à l’accroissement éventuel de la demande de pétrole engendré par de brusques poussées de la croissance économique au milieu des années 80", qui porteraient cette dernière à un niveau supérieur à celui que prévoit le rapport. Ce niveau pourrait aussi être insuffisant si les besoins d’importations des pays en développement dépassent les prévisions actuelles. Il pourrait en résulter des pénuries ou un hausse des prix, ou les deux à la fois, conclut le rapport.
L’étude de l’ OCDE précise que, devant las conséquences économiques et politiques de l’augmentation de la demande d’importations, la seule politique réaliste que peuvent adopter les pays de l’ OCDE consiste à prendre des mesures positives pour accroitre la production d’énergie et, en particulier, exploiter leurs propres sources d’énergie ’notamment l’énergie houillère et nucléaire) tout en atténuant les contraintes écologiques qui freinent leur développement ; mettre au point des méthodes plus efficaces de conservation de l’énergie et constituer de plus importantes réserves de pétrole et des autres ressources énergétiques. Le rapport précise qu’un accroissement appréciable des réserves d’ici au début des années 80 est subordonné à l’adoption des mesures
nécessaires dans l’année qui vient. ces mesures permettraient d’accroitre de 20 pour 100 la consommation totale de pétrole des pays de l’ OCDE, qui atteindrait 42,7 millions de b/j en 1985, tandis que les importations nettes de pétrole diminuerait de 4 pour 100 et tomberaient à 38 millions de b/j.
Le nouveau rapport de l’ OCDE est une version remaniée et élargie d’une étude antérieure intitulée Perspectives énergétiques jusqu’à 1985 , publiée au début de 1975. La nouvelle version diffère de l’ancienne en ce qu’elle tient compte de réévaluations exhaustives effectuées par la quasi-totalité des principaux pays à la suite du renchérissement du pétrole en 1973-74 ; elle examine aussi le montant des économies d’énergie qui pourraient résulter de diverses mesures de conservation. En l’absence de ces mesures, a déclaré M. Émile Van Lennep, Secrétaire général de l’ OCDE, lors d’une conférence de presse tenue le 27 janvier, "les importations nettes de pétrole de l’OCDE en 1985 dépasseraient de 69 pour 100 les prévisions établies par le rapport précédent, la raison en étant essentiellement que la production de pétrole, de charbon, de gaz naturel et d’autres formes d’énergie dans les pays de l’ OCDE sera probablement très inférieure aux prévisions". En outre, a-t-il poursuivi, "devant l’évolution des prix,la demande de produits énergétiques s’est révélée moins élastique que nous ne l’avions supposé".
Selon les prévisions, les réserves d’énergie nationale dans la zone de l’ OCDE augmenteront plus rapidement à l’avenir - de 3,5 pour 100 par an entre la fin de 1974 et 1985, contre 2,8 pour 100 par an pendant la période 1960-74. En outre, la zone de l’ OCDE encouragera la production nationale de pétrole, surtout en Alaska et en Mer du Nord, et l’utilisation du charbon et de l’énergie nucléaire. Ces tendances de la production s’accentueront probablement de 1985 à 1990, période pour laquelle les besoins d’énergie devraient augmenter de 20 pour 100 par rapport à leur niveau de 1985. Une nouvelle progression de 20 pour 100 est prévue entre 1990 et 1995.
Après avoir été, en 1974, importateur net de 2,3 millions de b/j de pétrole, le groupe des pays en développement importateurs de pétrole deviendra, en 1985, exportateur net de 0,8 millions de b/j grâce essentiellement à l’accroissement du volume d’or noir que pourront exporter l’ Égypte, la Malaisie et le Mexique. Le rapport estime que les besoins d’importations nettes de pétrole des pays en développement (ces trois pays exceptés) se chiffreraient en 1985 à 1,3 millions de b/j et que les besoins de pétrole des pays de l’ OPEP passeront de 1,9 millions de b/j en 1974 à 4,2 millions en 1985.
Chaque groupe de pays dégage un excédent de balance des paiements
Au troisième trimestre de 1976, les pays producteurs de pétrole ont enregistré l’excédent trimestriel global de balance des paiements de loin le plus élevé depuis le premier trimestre de 1975. Les autres pays de production primaire ont également enregistré des excédents plus importants qu’aux deux premiers trimestres de 1976, alors que leurs balances des paiements avaient été largement déficitaires pendant les quatre trimestre de 1975. Les pays industrialisés qui pris ensemble avaient été déficitaires au premier semestre de 1976, enr enregistré un excédent au troisième trimestre. la balance des paiements des chacun des deux groupes de pays a donc été excédentaire pendant cette période ; il en est résulté une asymétrie positive supérieure à 6 milliards de DTS.
On considère que l’élément résiduel représente essentiellement les variations des catégories non traditionnelles d’avoir de réserve (telles les euro-monnaies) recherché surtout par les pays exportateurs de pétrole et, moins fréquemment, par d’autres pays de production primaire. Les excédents considérables enregistrés par ces pays ont été souvent accompagnés par d’importants éléments résiduels positifs, concomitance que confirme l’évolution des paiements extérieurs au troisième trimestre de 1976.
Le quasi-équilibre réalisé par le groupe des pays industrialisés était la résultante d’importants excédents enregistrés par le Japon, l’ Italie, la République Fédérale d’ Allemagne et le Royaume-Uni, et de déficits accusés notamment par la Belgique, le Luxembourg, le Canada, le Danemark, les États-Unis et la Suède. L’excédent global de la République Fédérale d’ Allemagne provenait pour l’essentiel de l’excédent des opérations courantes. L’excédent globale de l’ Italie était imputable à d’importantes entrées de capitaux de même que le Royaume-Uni, où les entrées nettes de capitaux ont été supérieures au déficit des opérations courantes.
Le groupe des pays de production primaire les plus développés a enregistré un excédent global, le premier depuis le troisième trimestre de 1973.
L’amélioration de la balance globale des "autres pays du Moyen-Orient" au troisième trimestre de 1976 était essentiellement due au redressement de la balance d’ Israël et de l’ Égypte. Les principaux pays qui ont contribué à l’excédent global des pays d’ Asie ont été la Corée, l’ Inde et la Malaisie. L’excédent enregistré par les pays du groupe "autres pays d’ Afrique" faisait
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