De notre correspondant

Bonn. — Le chah d’Iran , qui aurait des difficultés financières , va-t-il payer « en nature » la part de 25,01% qu’il a acquise dans la groupe Krupp , le 19 octobre dernier ? C’est ce qu’annonçait , lundi 14 janvier , l’hebdomadaire de Spiegel , en taisant était d’un contrat signé au début de 1977 entre Krupp et la société iranienne de pétrole (Nioc) pour la livraison de 4,5 millions de tonnes de pétrole brut qui devait être revendu à la société beige Patrolina .

Un porte-parole de Krupp a confirme , lundi 14 janvier , qu’un tel accord avait bien été signé , mais il a démenti qu’il ait un rapport quelconque avec la prise de participation de l’Iran des produits de ses usines , notamment — selon un membres du directoire qui a négocié l’entrée de l’Iran des produits de ses usines , notamment -selon un membres du directoires qui a négocié l’entrée de l’Iran dans le groupe de Essen - des installations dessinées à une usine géante de transformation du cuivre .

De son côté, un porte-parole de la société Fina Allemagne a indiqué que Petrolina avait passé par l’intermédiaire de Krupp un contrat avec la Nioc pour la livraison de 4,5 millions de tonnes de pétrole en deux ans .

Le dernier officiel de Krupp n’a pas écarté toutes les rumeurs sur l’objectif réel de ce marché . Sé référant à l’opinion d’experts internationaux , le Spiegel remarquent que le prix payé par Petrolina pour la livraison de pétrole ( 900 millions de deutsche-marcs ) correspondait presque exactement au montant que le chah devait payer pour acquérir sa part du capital de Krupp (875 millions) . — D. Vt.