Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
L’objectif du Niger du 1966
Dans sa livraison du 28 septembre 1966 , le Bulletin Hebdomadaire de la Chambre de Commerce du Niger annonçait officiellement le lancement d’un projet sucrier à long terme . La réalisation devait commencer dès 1966 , et couvrir la dernière partie du second plan quadriennal - 1965 - 1968 - et s’étendre jusqu’au débit du 4° plan (1973).
Rien n’a été encore réalisé et pourtant offres et études n’ont pas manqué . A ma seule connaissance , il en existé ou il en existe TREIZE dont voici la liste .
A . La Dresdner Bank (1966).
Elle demande une documentation pour l’un de ses clients en décembre 1966 . En avril 1967 , elle reçoit du CGD des données qui devaient " être précisées ultérieurement ".
Relancée par J. Baulin le 3 mai 1972 , la Banque répond le 10 mai , qu’elle n’a toujours pas reçu les précisions promises , mais qu’elle reste intéressée et désire obtenir un dossier préliminaire .
a. Elle informe (le 8 mars 1968) qu’un groupe allemand , formé de quatre grandes sociétés , s’intéresse à l’étude , à la promotion et à la gestion du projet sucrier .
b. Elle informe , par lettre du 21.6.68 , que le gouvernement allemand est d’accord pour financer une étude par Agrar und Hydrotechnik . . . mais apprend que :
" - le Niger n’est pas intéressé
" - le Niger demande l’association avec St Lois ".
A. La Hawaiian Agronomics Cy (1968)
Elle fait une étude sur le projet sucrier nigérien , étude financée par le Fonds de contrepartie . Cette société est revenue à la charge le 15 février 1971.
B. Bernard Cy (1971)
Par une lettre du 30 janvier 1971, adressée à Malgana , elle montre de l’intérêt pour un "projet intégré de plantation et de raffinerie de sucre ".
A. Sopex-Fondation Charlemagne (1969)
Propose de prendre en charge l’étude et de participer au capital de la société sucrière .
B. Société Tirlemontoise (1972)
Contactée par J. Baulin , elle répond , le 10 mai 1972 , qu’elle est "très intéressé par ce projet agro-industriel" et demande des détails supplémentaires .
Tate and Lyle (1971)
Elle se dit , le 22 janvier 1971 , prête à participer à
industriel .
A. La Société Sucrière Italienne (1972)
Elle répond le 10 mai 1972 qu’elle est "très intéressé par le projet projet agro-industriel sucrier" .
B. Italconsult (1972)
Demande , le 9 mai 1972 , comment elle peut être utile au Niger .
A . Sagetha (1968)
Elle présente une étude très pessimoste l’entrée en production de la sucrerie en 1975-76 , et le début de la rentabilité en 1980.
B. Ceris (Centre d’Études , Recherches et Informations Sucrières )
Cette filiale du groupe St Lois et de la Générale Sucrière propose , le 26 février 1971 , une étude de factibilité .
C. Satec -Geris (1971)
Elle a fait une étude préliminaire en trois volumes .
Monsieur Rohn , un expert en technologie sucrière , a fait une étude en 1966-67 .
Intérêt marqué par la Danske Sukkerfabriker en novembre 1968 .
Le fait est , que pour une raison ou une autre , le projet sucrier n’a pu être matérialisé jusqu’ici .
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