Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Un homme aux activités multiformes ......................... 1
Le cinéma nigérien à l’honneur .................................. 1
Une délégation canadienne au Niger ........................... 2
Prêt canadien pour la fourniture d’une flotte fluviale ......2
Développement des relations avec la Libye .................. 2
L’Etat et l’économie .................................................. 3
La coopération nigéro-allemande ................................ 4
Nouvelles brèves ...................................................... 4
M. Boubou Hama est président du Parti Progressiste Nigérien, président de l’Assemblée Nationale, directeur du Centre Régional de Documentation sur la Tradition Orale (C.R.D.T.O.) et auteur apprécié de nombreux ouvrages. C’est dire qu’à un titre ou un autre, il est toujours très sollicité.
Ainsi, du 11 au 14 mars, il dirigeait la délégation du C.R.D.T.O. à la réunion annuelle du Centre d’Etude des Langues Nigérianes de Kano. Le 18, la presse annonçait la sortie de son livre " L’Aventure d’Albarka ", édité à Paris par Julliard. Le 22, M. Boubou Hama présidait la séance spéciale de l’Assemblée Nationale consacrée aux problèmes de l’Education. Le 23, il était à Abidjan, invité par le Mouvement des " Ecoliers et Etudiants de Côte d’Ivoire " (M.E.E.C.I.) à donner une conférence sur le thème : "L’Afrique inconnue, martyre de l’Histoire ". Rentré à Niamey 48 heures plus tard, il s’embarquait le 27 mars pour Tripoli, comme chef de la délégation nigérienne au Congrès de la Fondation du Parti Socialiste Libyen.
A signaler encore que, selon une dépêche d’Agence, M. Boubou Hama aurait été choisi pour présider le Jury International du Festival Venise.
Le Président Boubou Hama est âgé de 66 ans. Et il n’aime pas voyager...
Ouagadougou, capitale de la Haute-Vola a été, du 4 au 12 mars, le rendez-vous de tous les cinéastes africains. Le 3e Festival panafricain du cinéma, qui a enregistré également le succès de deux cinéastes nigériens. En effet, le Premier Prix du Festival, l’étalon du Yennega, a été attribué à M. Oumarou Ganda pour son moyen métrage " Ouazzou polygame ", tandis qu’un second Nigérien, M. Moustapha Alhassane, recevait le " Prix de l’O.C.A.M. " d’une valeur de 1 500 000 Francs C.F.A. pour son long métrage "F.V.V.A.".
Les films nigériens sont, semble-t-il, prisés par les publics africains, parce que les cinéastes nigériens essayent de trier d’aussi près que possible la réalité de la vie quotidienne avec pointes d’humour bon enfant sans laquelle l’Afrique ne serait pas l’Afrique.
Ainsi " F.V.V.A. " (Femme, Villa, Voiture, Argent) raconte la triste histoire d’un jeune téléphoniste marié, contre son gré, à une amie d’enfance. Quelques jours après la lune de miel, surgissent les difficultés de tous genres. Mais ce jeune veut arriver, s’arracher à une vie trop peu confortable. Il veut posséder une voiture, une villa, se marier à une seconde femme et avoir beaucoup d’argent. Pour atteindre son objectif, il a recours aux services d’un marabout qui, comme tous les marabouts, demande beaucoup sans être efficace pour autant. Mais dans ce cas précis, le hasard fait bien les choses, puisque le jeune téléphoniste est nommé agent spécial des P.T.T. Il pense que cela est l’effet du talisman du marabout. Sa promotion lui permet de prendre une deuxième femme et d’habiter une coquette villa. Pour la voiture et l’argent de poche, il détourne les deniers publics. Mais le contrôle de la caisse montre un large trou... L’argent spécial est traduit en justice. Conséquence : sa seconde épouse s’en va et laisse la première, très fidèle, et dont il se plaignait avant d’être agent spécial. Entre les quatre murs de sa prison, notre jeune agent spécial des P.T.T. apprendra à méditer sur les méfaits d’une ambition dévorante.
Le gouvernement a promis de soutenir les efforts du jeun cinéastre nigérien.
Le président de l’Agence Canadienne de Développement International et Mme Paul Gérin-Lajoie ont séjourné au Niger du 9 au 12 février. Parmi les nombreuses personnalités que formaient la délégation canadienne se trouvaient M. Michel Dupuy, sous-secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires Extérieures du Canada, ainsi que M. Maurcie Mercier, sous-ministre québécois de l’ Education.
Reçue par le Président de la République, la délégation a participé également à de nombreuses séances de travail avec les représentants du gouvernement nigérien.
Peu avant son départ, M. Paul Gérin-Lajoie dressait devant les représentants de la presse, le bilan de son séjour :
" Le but de mon voyage, précisait le Président de l’A.C.D.I., était de prendre contact avec les réalités nigériennes... Nous avons pu, par ailleurs, étudier divers projets de façon à permettre une accélération du programme de coopération du Canada avec le Niger. "
Les relations entre le Niger et le Canada sont arrivées à un tournant décisif. Nous avons convenu, a relevé M. Gérin-Lajoie, que, désormais les deux pays ne se contenteront plus d’étudier les projets de développement un par un, mais étudieront une programmation répartie sur plusieurs années.
" Le Canada, a conclu le président de l’A.C.D.I., est heureux de s’associer au Niger pour relever le défi que constitue la lutte pour le développement d’un pays ayant à souffrir de nombreuses difficultés. Il faut tirer le meilleur parti possible de ce la nature a offert au peuple du Niger. Ce que la nature a offert au peuple du Niger, c’est un pays avec ses richesses naturelles, et aussi une détermination à faire quelque chose de ce territoire et de ses richesses. "
D’autre part, lors de l’inauguration du Pavillon de Céramique, offert par le Canada, M. Léopold Kaziendé, ministre de l’Economie, après avoir relevé " le caractère spécifique de la coopération nigéro-canadienne ", déclarait, en s’adressant à M. Gérin-Lajoie :
" Cette spécificité, cette particularité, est sentie par chaque Nigérienne, par chaque Nigérien qui sait que votre grand pays a accepté de construire la Route de l’Unité dont l’impact politique, économique et social sera considérable. Chaque Nigérienne, chaque Nigérien est au courent que le Canada travaille à lui ouvrir la voie fluviale pour les transports "bon marché". Aucune Nigérienne, aucun Nigérien n’ignore votre assistance efficace dans le domaine de l’élevage, de la santé, de l’éducation, de la recherche minière surtout, où le Niger compte trouver une porte de sortie rapide du sous-développement. "
Le 9 mars, M. Mouddour Zakara, ministre nigérien des Finances, et l’ambassadeur du Canada, signaient à Niamey, une convention de trancement d’une flotte fluviale, dans le cadre du projet de navigation sur le fleuve Niger. Le prêt de 1 300 000 dollars - ne portant pas d’intérêts, remboursable en cinquante ans, dont dix années de grâce -, servira à l’acquisition d’un pousseur de 1 500 CV, de trois barges et de deux vedettes.
Le dérochement du fleuve étant terminé et la preuve ayant été faire que le Niger est navigable six à sept mois par an, le premier convoi commercial remontera le fleuve depuis Port Harcourt, en novembre prochain.
Depuis la visite officielle en Libye du Président Diori Hamani, en février 1971, le rapprochement entre les deux pays est allé en se confirmant dans tous les domaines.
Ainsi, une délégation des Chambres de Commerce du Niger a séjourné en Libye du 25 février au 5 mars 1972, tandis que M. Mouddour Zakara, ministre des Finances nigérien assistait personnellement à la Journée du Niger de la Foire Internationale de Tripoli.
Le 8 mars, une dépêche de Tripoli signalait la création d’une Association d’Amitié nigero-libyenne, sous la présidence de Sheik Mahmoud Sobhi, éminente personnalité musulmane de Libye.
Le 14 mars avait lieu à Niamey, au ministère des Affaires Etrangères, l’échange des instruments de ratification de l’accord de coopération nigéro-libyen, signé à Tripoli le 19 octobre dernier.
Le 23 mars, le ministre des Finances du Niger et le Changé d’Affaires libyen signaient une convention de financement d’un montant global de 135 000 000 de francs C.F.A. Cette somme servira à couvrir les frais de recherches de l’Office de l’Energie Solaire et de plusieurs projets hydrauliques.
A cette occasion, le Chargé d’Affaires libyen a relevé que sur un total de 825 000 000 de francs C.F.A. de subventions de la République Arabe Libyenne, le montant des crédits effectivement consommés par le Niger s’élevait à 236 670 000 francs C.F.A.
Enfin, on apprenait le 31 mars, que les efforts de médiation du Président Diori Hamani dans le différend tchado-libyen avaient enregistré un premier succès avec la présence à Niamey de deux délégations tchadienne et libyenne de rang ministériel.
Quel est le rôle de l’Etat dans le développement économique du pays ? C’est là une question qui doit être posée.
Le gouvernement nigérien, en plus de la création de l’infrastructure nécessaire au processus du développement, a lancé une série d’études tendant à préciser le potentiel du pays, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage, du sous-sol ou des transports. De plus, par la promulgation d’un Code des Investissements libéral, il a cherché à attirer les capitaux étrangers.
Mais parallèlement à l’octroi d’avantages appréciables aux capitaux privés, le gouvernement se donnait les moyens de sa politique agricole, industrielle et commerciale ; en effet, devant la réticence initiale des investisseurs privés, l’Etat fut amené à créer ou à promouvoir lui-même - par l’intermédiaire des sociétés mixtes - un certain nombre de projets industriels, bancaires et commerciaux, cette démarche étant conforme à une conception interventionniste de l’Etat dans le développement économique.
Une société mixte est, par définition, un organisme dont au moins 51 % du capital appartiennent à l’Etat et aux collectivités et établissements publics, le reliquat étant réparti entre des personnes morales ou physiques du secteur privé.
Pays situé à 1 000 km du port le plus proche, le Niger présentait jadis peu d’intérêt pour le capital privé de type colonial qui préférait les pays côtiers où des investissements comparativement modestes sont souvent générateurs de gros dividendes. Devant cette carence, l’Etat, en dépit de ses maigres ressources en cadres et en capitaux, s’est transformé en promoteur d’entreprises d’économie mixte. Dans quelques cas bien précis, l’Etat s’est vu dans l’obligation de créer des sociétés mixtes pour mettre fin à des monopoles de fait dans certaines branches d’activité et promouvoir ainsi une saine concurrence avec le secteur privé dans l’intérêt de la collectivité nationale et des consommateurs.
Si le but principal de ces sociétés mixtes n’est donc pas de faire des bénéfices, il n’en reste pas moins que leur rentabilisation est hautement souhaitable. La plupart d’entre elles ont atteint ce niveau, malgré la pénurie de moyens. L’ensemble des sociétés d’économie mixte représente actuellement un chiffre d’affaires total de 15 milliards, une valeur ajoutée de l’ordre de 3,5 à 4,5 milliards ( soit moins de 30 % du chiffre d’affaires ) et l’emploi de 1800 personnes environ.
On en compte seize, dont voici la liste avec, entre parenthèses, le pourcentage de participation de l’Etat et des organismes contrôlés par l’Etat :
S.M.D.N. : Société Minière Dahomey-Niger ( 75 % ).
SONIFAME : Société Nigérienne de Fabrication Métallique ( 82 % ).
Riz du Niger : 98,7 %.
S.N.C. : Société Nigérienne de Ciment ( 92,6 % ).
S.N.G.T.N. : Société Nationale des Grands Travaux du Niger ( 51 % ).
SONICERAM : Société Nigérienne de Céramique ( 92,3 %).
SOTRAMIL : Société Nigérienne de Transformation des Mils et des Sorghos (56 %).
SONERAN : Société Nigérienne d’ Exploitation des Ressources Animales (99,9 %).
SONARA : Société Nigérienne de Commercialisation de l’Arachide (54 %).
Copro-Niger : Société Nationale de Commerce et de Production du Niger (89, 44 %).
B.D.R.N. : Banque de Développement de la République du Niger (55 %).
Crédit du Niger : Etablissement de Crédit ( 64 % ).
SONUCI : Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière : (91 %).
S.N.T.N. : Société Nationale des Transports Nigériens ( 51 % ).
S.N.T.U. : Société National des Transports Urbains ( 51 % ).
Air Niger : Transports aériens intérieurs ( 66 % ).
L’importance des sociétés mixtes varie puisque le capital de la S.N.T.U. est de 5 000 000 de francs C.F.A., tandis que celui de la S.N.C. est de 650 000 000 de francs C.F.A. De même leur rentabilité ; ainsi la S.N.G.T.N. est en déficit, tandis qu’en 1970, la SONARA a réalisé un bénéfice de 771 000 000 de francs C.F.A., ce qui représente près de 160 % de son capital, alors qu’une année auparavant elle avait enregistré une perte de 110 000 000 de francs C.F.A.
D’autres organismes jouissant de l’autonomie financière sont entièrement contrôlés par l’Etat. Il en est ainsi de Nigelec qui produit et distribue l’énergie dans différents centres urbains, de l’Office des Produits Céréaliers du Niger dont l’objectif est d’aboutir à une stabilisation des prix des céréales de base, ou de l’Office Nigérien des Produits Pharmaceutiques et Chimiques.
Ce dernier organisme, créé le 18 septembre 1962, avec un capital de 26 000 000 de francs C.F.A., s’était fixé comme objectif de mettre un nombre accru de produits pharmaceutiques, à des prix décroissants, à la disposition d’un plus grand nombre de citoyens. L’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques y a réussi pleinement puisqu’il a créé des "pharmacies populaires" à Niamey, à Zinder, à Maradi, à Agadez, à Koni, à Dosso et à Tera, et des " dépôts de médicaments " dans six autres centres. Ceci allait de pair avec une diminution des prix de 30 % et à leur uniformisation sur toute l’étendue du territoire.
Dans certains domaines, L’Etat se trouve obligé parfois de faire oeuvre de pionnier. Il a recours, là aussi, à des sociétés mixtes. Le cas de la SOTRAMIL en constitue la meilleure illustration.
Le mil, céréale sahélienne, constitue la base de la nourriture des Nigériens. Sur une production mondiale de 18 millions de tonnes, le Niger occupe l’une des première places, avec un million de tonnes par an. On comprend donc que les autorités nigériennes se soient intéressées, depuis longtemps, aux problèmes de conservation ou de transformation de cette céréale.
Ainsi, dès 1967, le Niger créait à Zinder la SOTRAMIL ( Société Nigérienne de Transformation des Mils et des Sorghos ) au capital de 74 millions de francs C.F.A., dont 56 % appartiennent à l’Etat. Cette minoterie peut écraser une tonne de grains à l’heure et produit une farine ayant les trois caractéristiques intéressantes que voici :
Le taux de farine provenant de l’extraction mécanique est de 75 %, contre 60 % pour la mouture avec le mortier de bois traditionnel.
La farine de la SOTRAMIL se conserve plusieurs mois durant, tandis que celle produite de façon artisanale rancit dans la journée.
La mouture mécanique donne une farine plus digestive et ayant une valeur protidique plus grande.
En partant de ces succès, les autorités nigériennes ont entrepris une nouvelle expérience : fabriquer des semoules, des pâtes et des biscuits à base de mil.
La possibilité de créer une farine stabilisée de mil ouvre de très grandes perspectives sur tous les plans. En effet, cela signifie l’entrée du monde rural dans l’économie de marché et la fin prévisible du système d’auto-consommation. Cela signifie encore la libération des femmes de la corvée quotidienne du pilage et la fin de la désaffection progressive - parallelè au mouvement d’urbanisation - des ménagères pour le mil ; celles-ci, surtout dans les villes, préfèrent se tourner vers des céréales comme le riz par exemple, dont la préparation demande moins d’efforts. Or, ce riz, il faudrait l’importer bientôt, donc alourdir la balance commerciale du Niger.
A travers les sociétés mixtes et les offices, l’Etat joue un rôle de tout premier plan dans l’économie du pays.
Ainsi, par l’intermédiaire de ces organismes il contrôle 70 % des exportations ; 42 % des importations ; la totalité de la production de matériaux de construction et du décorticage des arachides, du traitement du mil, du sorgho et du paddy ; 85 % de la production d’énergie ; 60 % des transports routiers ; 68 % des crédits à court terme à l’économie.
Parmi les 13 premières entreprises du Niger, trois seulement sont privées, avec la Somaïr ( extraction et traitement de l’uranium ) à la première place, la Nitex ( usine textile ) à la troisième place, et Braniger ( brasserie et eaux gazeuses ), à la huitième.
Le 22 février, le général Benseim signait à Niamey une convention portant renouvellement de l’accord de coopération militaire entre la République Fédérale Allemande et le Niger, du 12 mai 1969.
Au titre de cet accord primitif, l’Allemagne Fédérale a déjà livré à l’armée nigérienne du matériel - des véhicules, des avions Noratlas, du matériel de génie, etc. - pour une somme globale de 8 000 000 de DM, soit 640 000 000 de francs C.F.A. Conformément aux clauses de l’accord du 22 février 1972, l’Allemagne livrera du matériel supplémentaire évalué à 238 500 000 francs C.F.A.
L’aide bilatérale allemande au Niger ne se limite heureusement pas au seul domaine militaire. Son bilan au 1er février 1972, s’établit comme suit :
3 290 000 000 de francs C.F.A. de crédits à long terme, pour différents projets hydrauliques.
1 700 000 000 de francs C.F.A. au titre de l’assistance technique civile.
878 000 000 francs C.F.A. au titre de l’assistance militaire.
A cela, il convient d’ajouter l’apport du Land de Hess qui s’élève à 78 200 000 francs C.F.A
5-2. - Le professeur Gontcharov, vice-président de l’Institut Africain de l’Académie des Sciences de l’U.R.S.S. et Mme Laska Nizskaya, membre de cet Institut, quittent Niamey après un séjour d’une semaine.
6-2. - M ; Ibrahim Issa est nommé par la Texaco, directeur de sa branche nigérienne. C’est la première fois qu’une compagnie internationale confie à un citoyen nigérien la direction de sa branche locale.
17-2. - Publication simultanée à Niamey et à Moscou d’un communiqué nigéro-soviétique annonçant l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et le prochain échange d’ambassadeurs.
117-2. - Arrivée à Alger d’une délégation nigérienne chargée de participer aux travaux du Comité Mixte algéro-nigérien de bornage de la frontière entre les deux pays.
21-2. - Le Président de la République reçoit une délégation sportive guinéenne.
23-2. - Par décret de la Présidence de la République du Niger, notre rédacteur en chef, Jacques Baulin est fait, à titre exceptionnel, commandeur de l’Ordre du Mérite Nigérien.
26-2. - Le Président de la République reçoit en audience Mme Nonny Wright, ambassadeur du Danemark au Niger.
4-3. - M. Jean-Marc Léger, secrétaire général de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique des pays francophones, reçoit, à Niamey, des mains du Chef de l’Etat, l’insigne de Commandeur de l’Ordre National.
5-3. - Arrivée à Niamey, pour un séjour de 48 heures, de M. Robert S. MacNamara, président de la Banque Internationale pour la pour la Reconstruction et le Développement.
9-3. - A l’issue d’une visite de cinq jours, M. Olivier Guichard, ministre français de l’Education, quitte Niamey pour regagner Paris.
13-3. - Première exposition-vente de la production des artisans aveugles groupés dans la section de l’artisanat du Musée National.
Edité par EURAFOR PRESS
Pour le Centre d’Information du Niger
13 bis, rue Laffitte - PARIS-lXe
Directeur de la Publication : M. Maraval.
Rédacteur en Chef : J. Baulin.
Abonnement annuel : 30 francs
Imprimé par Abexpress, 72, rue du Château-d’Eau, Paris-10e
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