Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Mensuel - Mai-Juin 1970
Les perspectives minières
1
Des pertes aux profits
2
L’importance du français mise en évidence
3
La coopération nigero-canadienne
3
Nouvelles brèves
4
Pays aux 9/10e aride et à la pluviosité capricieuse, mais peuplé d’hommes habitués à arracher, par un dur labeur, leur subsistance à une terre ingrate, éloigné de plus d’un millier de kilomètres du port le plus proche, le Niger devait, en toute logique, essayer de trouver dans son sous-sol, les bases de son développement. Sous l’impulsion personnelle et attentive du Président de la République, une action soutenue a été lancée pour amener certains pays, organismes et sociétés étranger à épauler, à épauler à épauler, dans ce domaine, l’action du gouvernement dépourvu, hélas, de moyens techniques et financiers propres.
D’ores et déjà, les résultats obtenus sont satisfaisants et laissent prévoir des perspectives encore plus brillantes.
1. L’URANIUM
Les prévisions de consommation d’uranium dans le monde occidental ne sont pas à la hauteur des espoirs placés, en 1960, dans cette nouvelle source d’énergie. Il n’en reste pas moins que la plupart des puissances industrielles ne pouvant se permettre de négliger un tel " combustible" essaient de se réserver des sources d’approvisionnement.
Dans ce domaine, le cas du Japon est le plus caractéristique. Voici ce qu’en dit le mensuel londonien " African Development " dans son numéro d’octobre 1969.
"... Pour faire face aux besoins des réacteurs japonais, des représentants des compagnies d’électricité japonaises affirment que leur pays aura besoin de 9 000 tonnes de concentré d’uranium en 1973, de 32 000 tonnes en 1978 et de 100 000 tonnes en 1985. La moitié environ de ces besoins pourra être satisfaite grâce aux contrats à long terme signés avec les sociétés canadiennes Rio Algom et Dennison Mines. Cependant, le Japon est anxieux de posséder ses propres mines..."
De même en dépit du fait que les Etats-Unis possèdent un stock de 50 000 tonnes de concentrés d’uranium - soit cinq fois la consommation totale prévue pour 1970 - et que la capacité actuelle des mines en exploitation est proche de 30 000 tonnes par an, la Western Nuclear américaine et un groupe allemand ont demandé et obtenu des permis de prospection en Somalie.
Au Niger également, une filiale de I’U.S. Steel a demandé et obtenu, trois permis de recherche concernant plusieurs substances minérales dont l’uranium, sur des superficies totalisant 101 000 km2.
Au fond, la contradiction n’est qu’apparente car entre la découverte d’un gisement et son exploitation industrielle, il s’écoule de cinq à huit ans. En d’autres termes, les pays inductrices préparent l’avenir et ne veulent pas avoir à souffrir de la pénurie prévisible durant la seconde moitié de l’actuelle décennie.
C’est dans ce cadre général qu’il convient de placer la politique nigérienne de l’uranium. La situation se présente, à l’heure actuelle, sous le jour que voici :
a) La mine d’Arlit qui aura l’avantage d’être à ciel ouvert sera bientôt prête à l’exploitation, le décapage des terres stériles devant se terminer avant la fin 1970, et la première usine pouvant produire 750 tonnes de concentré d’uranium entrera en fonction au début de 1971.
La seconde usine, qui utilisera le même site minier et qui aura une production équivalente, entrera à son tour en fonction en 1974.
c) Comme nous l’amorcions dans notre livraison de mars dernier, un groupement nigéro-franco-japonais a été formé et son objectif consistera dans une première phase, à délimiter avec plus de précision - par des forages tous les 100 mètres sur une zone d’une douzaine de kilomètres carrés - un site déjà prospecté par le C.E.A. qui y a effectué 24 000 mètres de sondages. Dans une seconde phase, une société nigéro-franco-japonaise créera une mine qui devra être une mine classique, c’est-à- dire non à ciel ouvert, et une usine de traitement du minerai, d’une capacité de 1 500 tonnes de con-
centré. Selon les estimations actuelles des experts, ce second gisement - celui d’Akokan, à une vingtaine de kilomètres d’Arlit - aurait des réserves évaluées à 30 000 tonnes de concentré d’uranium.
d) Un troisième site, à Imouraren, près d’Agadès, a été également délimité par les équipes du Commissariat à l’Energie Atomique ( C. E. A.) qui y ont effectué des sondages prometteurs à mailles de 1 600 mètres. Il en découle que la recherche de nouveaux partenaires susceptibles de s’intéresser à cette troisième usine s’impose.
A signaler enfin que le C.E.A. continue ses prospections sur toute l’étendue de ses concessions. Ainsi il a demandé au gouvernement nigérien son accord pour recourir aux services d’une compagnie américaine, la Texas Instrument, pour la détection et la sélection des anomalies radioactives dans le Djado, à l’extrême Nord-Est du Niger.
Depuis l’abandon, en 1965, par Petropar ? Shell et Hunt, de leurs recherches pétrolières après y avoir investi 4 300 000 000 de C.F.A., aucune société n’avait déposé de demande de permis dans ce domaine.
L’année 1969 a vu le renversement de la tendance. Ainsi, en décembre 1969 et mars 1970, trois compagnies américaines et une anglaise ont obtenu des permis de prospection :
- la Texaco, sur une superficie de 245 000 km2 ;
- la Continental Oil de 290 000 km2 ;
- la Global Energy, de 155 000 km2, et
- la Bishop Oil de 195 000 km2, et
Aux termes des clauses de ces permis, valables pour cinq ans, les sociétés pétrolières intéressées devront investir près de quatre milliards de C.F.A.
Le C.E.A. compte mettre en exploitation un petit gisement de charbon se trouvant à proximité de la zone uranifère. Ses dirigeants pensent en effet que dans la perspective de l’ouverture de la seconde mine d’uranium en coopération avec le Japon, il serait plis rentable d’utiliser le charbon se trouvant sur place plutôt que d’importer les 10 000 tonnes de fuel qui lui sont nécessaires chaque année.
L’ambassadeur du Canada et le ministre nigérien des Affaires Etrangères signaient le 26 mai dernier une convention aux termes de laquelle le gouvernement fédéral canadien accorde une subvention de 350 000 dollars, qui serviront à délimiter le gisement de phosphates de la région de Tahoua.
En cas de résultats satisfaisants, une usine de pulvérisation sera créée sur place. Ce projet est d’autant plus intéressant que les sols nigériens sont carencés en phosphates et on ne peut y pallier à l’heure actuelle par suite du prix élevé des superphosphates importés.
Une équipe du Fonds spécial des Nations Unies se trouve au Niger depuis juillet 1967, et semble avoir atteint des résultats intéressants. Elle attache de grands espoirs en ce qui concerne molybdéne, le cuivre, le zinc et le manganèse, spécialement dans la région s’étendant entre le fleuve et la frontière voltaïque. On en est au stade de la délimitation et de l’évaluation de l’importance des gisements.
La Essex Iron Company, filiale du U.S Steel, dont il a été question déjà pour l’uranium, recherche également de l’étain, du cuivre, du molybdène, du noubium, du zinc, du plomb, du spatfluor et substances connexes.
Les réserves de minerai de fer de Say sont évaluées à 100 000 000 de tonnes pour les minerais ayant une teneur supérieure à 500 millions de tonnes ceux ayant une teneur inférieure à 50%
Il semble que l’exploitation de ce gisement soit essentiellement fonction de la navigabilité du fleuve et accessoirement d’une source d’énergie à bon marché.
L’insuffisance de données sur la géologie du Niger a amené le gouvernement à attacher une grande importance à la prospection accélérée du sous-sol du pays.
Déjà, grâce à une aide de 1 200 000 dollars du gouvernement canadien, quelque 70 000 km2 du territoire nigérien ont fait l’objet d’un balisage aérien destiné à déterminer le nombre et l’ampleur des anomalies minéralogiques éventuelles.
Le gouvernement a présenté au Canada une seconde demande pour le balisage similaire d’une autre portion du territoire national, dans le Nord du pays. Il compte par ailleurs accélérer davantage la prospection intérieure de l’ensemble du sous-sol en ayant recours aussi bien aux entreprises privées qu’à l’aide des pays amis.
Nous avions déjà signalé, dans notre livraison de décembre dernier, les excellents résultats obtenus par la SONARA, on trouve les raisons qui lui ont permis de réaliser quelque 771 000 000 de C.F.A. de bénéfices, alors qu’il y avait eu, durant l’exercice précédent, une perte de 110 000 000 de C.F.A.
Tout d’abord le rapport précise nettement que la hausse des prix des arachides durant la campagne 1968-1969 n’a joué aucun rôle dans les résultats positifs de la SONARA, puisque les quantités exportées, à cause d’une pluviosité médiocre, avaient été inférieures de 23 000 tonnes à celles de la campagne précédente. En d’autres termes , les chiffres d’affaires réalisés durant les deux campagnes ont été, à 30 000 000 prés, du même ordre de grandeur.
Cela signifie que le passage du déficit au bénéfice a été obtenu essentiellement par une gestion plus rigoureuse, plus saine. Ainsi, "pertes de poids" de jadis anormales voire incompréhensibles pour un produit allant d’un pays sec à un pays humide, ont disparu après l’institution d’un contrôle sévère. Grâce également à une vigilance accrue sur le plan comptable, la direction de la SONORA a réussi à réduire de 41 000 000 de C.F.A., le poste "frais financiers", de 19 000 000 celui de "location de matériel", etc.
Bientôt, la SONORA ne sera plus la seule entreprise para étatique à faire des bénéfices. La Copro - Niger (Société d’Import - Export et de Commercialisation), elle aussi, grâce à son nouveau directeur nigérien, s’est engagée dans la même voie. Et il faut espérer que les autres les suivront bientôt.
Pour bien montrer toute l’importance qu’il attache à l’enseignement, c’est-à-dire à la formation des futurs cadres du pays, le Président de la République a assisté, cette année encore, et en dépit de ses multiples occupations et obligations, à la distribution des prix dans les différents établissements secondaires de Niamey.
Bien entendu de très nombreux discours ont été prononcés à l’occasion de ces festivités. Un point commun entre eux tous : les orateurs, tels M. Djibo Habi, proviseur du Lycée national, ou le ministre de l’Education, ou le chef de l’Etat, ont tenu à insister sur l’importance de la langue française considérée comme moyen de communication et de ciment de l’unité nationale.
Quelques extraits des différentes allocution pourront donner une idée objective de l’optique des dirigeants du Niger.
Et tout d’abord voici les passages les plus caractéristiques de la nette prise de position du ministre Harou Kouka. Il a défini le but de la politique linguistique du gouvernement devant les élèves
du lycée des jeunes filles de Niamey, en déclarant :
"Certes, la langue française n’est pas notre langue maternelle ; elle constitue un apport extérieur, fruit des hasards de l’histoire. Mais cet apport nous a mis en possession d’un instrument de large communication avec le monde entier, d’un moyen de contact avec la civilisation d’un grand nombre d’Etats partiellement ou entièrement de langue française, et d’une clef pour entrer dans le dialogue des plus hautes instances internationales. Au cours de la très belle rencontre, à Niamey, en mars dernier, des délégués des Etats francophones du monde entier, tous-hommes politiques, techniciens ou universitaires - ont mis l’accent sur les perspectives de coopération culturelle et technique que leur ouvrait la connaissance commune de la langue française ; aucun d’eux n’a paru particulièrement "aliéné" dans sa personnalité profonde. L’évolution actuelle du monde exige de plus en plus impérativement, pour chaque Etat comme pour chaque individu, le bilinguisme, voire le plurilinguisme. Nous ne pouvons que nous féliciter d’être nous-mêmes bilingues."
Le chef de l’Etat, lui aussi devait insister, à plus d’une reprise au cours de ces cérémonies, sur la nécessité de maîtriser la langue français. Pourquoi ?
"La langue française, affirmait-il, est destinée désormais, non seulement à nous faciliter l’accès d’une haute culture internationale, mais aussi à cimenter notre propre unité nationale.
"Alors seulement, vous pourrez à votre tour, lui apporter quelque chose. Car la langue française devenue l’instrument de travail de tant de peuples et d’Etats dans les cinq continents, ne pourra pas ne pas s’enrichir à son tour par suite de ce grand brassage.
"C’est à votre génération et à celles qui vous suivront, qu’il appartiendra de réaliser pleinement cette nouvelle synthèse.
"...Mais cette appartenance à la communauté des pays de langue française ne veut pas dire que vous devriez tourner le dos à votre langue maternelle, ou à la toi de vos ancêtres, et à toutes les traditions qui font l’originalité et la richesse de notre culture..."
Le Président a tenu par ailleurs à placer ses jeunes auditeurs devant leurs responsabilités en leur disant :
"... Vous êtes notre espérance et notre richesse la plus précieuse. Soyez-en conscients, mais n’en tirez pas vanité. Songez à la somme de hasards heureux qui vous a permis, à vous plutôt qu’à d’autres, de vous trouver en ces lieux.
"Vous rentrerez pendant ces vacances dans vos foyers, parfois loin dans les campagnes. Vous retrouverez des parents, des frères, des cousins qui n’ont pas pu, eux fréquenter les écoles. Vous verrez là-bas, mieux encore que dans notre capitale l’immensité de la tâche qui nous reste à accomplir si nous voulons sortir du sous-développement, et combien votre place dans cette société est déjà privilégiée.
"Allez en vacances. Allez prendre contact avec la terre, avec vous familles, avec la sagesse ancestrale de nos peuples, et vous reviendrez à l’automne pleins d’une ardeur nouvelle..."
Le renforcement des liens, faits d’amitié et de respect mutuel, entre le Canada et le Niger, s’est manifesté avec éclat ces dernières semaines.
Ainsi, le 25 mai avait lieu, en présence du chef de l’Etat et de Madame Diori Hamani, l’inauguration de l’exposition itinérante " Visages du Canada". A cette occasion, M. Courmo Barcogné, ministre des Affaires Etrangères, devait déclarer à propos de la coopération nigéro-canadienne :
" Cette prise de conscience du Canada, de ses devoirs de grande puissance industrielle, à l’égard des jeunes nations en voie de développement de grande puissance industrielle, à l’égard des jeunes nations en voie de développement est pour nous un sujet de vive satisfaction et d’encouragement pour l’avenir..."
Quant à l’ambassadeur du Canada, M. Georges Charpentier, il trouvait dans la présence à la cérémonie d’inauguration de si nombreuses et éminentes personnalités " le témoignage de cet esprit de coopération et d’ouverture qui caractérise les rapports du Niger avec l’extérieur, tant en Afrique que sur les autres continents".
Le Président de la République, pour sa part, écrivait dans le Livre d’Or de l’Exposition :
" Bonne chance et succès à l’Exposition Visages du Canada. Mes compatriotes pourront ainsi, grâce à cette heureuse initiative, se faire une idée de ce beau pays ami de la République du Niger."
Le lendemain, au moment de la signature de la Cônvention accordant 350 000 dollars au Niger pour l’étude des gisements de phosphates de Tahoua, le ministre nigérien des Affaires Etrangères, s’adressant à l’ambassadeur du Canada, lui disait :
Cette nouvelle contribution à notre effort de développement est une preuve supplémentaire de la place de plus en plus importante qu’a prise au Niger l’assistance technique canadienne. Les Nigériens sont sensibles à ces témoignages d’amitié désintéressée. Au nom du gouvernement, je vous prie de transmettre à votre gouvernement nos remerciements les plus chaleureux."
Le 16 juin, une mission d’information de quatre membres conduite par M. René de Chantal, doyen de la Faculté des Lettres de Montréal, arrivait à Niamey pour étudier sur place la création d’un Institut bilingue au Niger. On sait que cet Institut aura pour vocation, grâce aux méthodes audio-visuelles modernes, l’enseignement du français aux anglophones des pays voisins, et l’anglais aux Nigériens et aux jeunes des pays francophones de la région. Le chef de la délégation a insisté sur le caractère régional du projet et aussi sur l’intérêt du Canada, pays bilingue par excellence, pour une telle initiative.
Cette mission était suivie le 24 d’une seconde, conduite par M. Gascon, l’un des directeurs de l’Agence Canadienne de Développement International et qui devait, elle, rester neuf jour au Niger. Elle avait pour but l’étude d’un projet particulièrement hardi : tenter, grâce à un réseau télévisé couvrant la quasi-totalité du territoire, la "francophonisation" de la masse du peuple nigérien, sans pour autant essayer de l’alphabétiser, du moins dans la première phase de cette expérience sans précédent dans l’histoire.
Enfin, le 26 juin, l’ambassadeur du Canada et M. Courmo Barcougné signaient un accord créant un "Fonds de contrepartie" où seront versées les sommes provenant de la vente des produits offerts par le Canada au Niger. Le gouvernement pourra utiliser ces fonds pour différents projets de développement après en avoir avisé Ottawa.
- Création d’un Commissariat Générai à l’Information et nomination à ce poste de M. Idé Oumarou, Directeur de l’Information.
- Les 18 et 19 mai, les chefs d’Etats des pays du Conseil de l’Entente (Côte-d’Ivoire, Dahomey, Haute-Volta, Niger et Togo) réunis à Abidjan, décident de créer une communauté économique du détail et de la viande.
- Le 26 mai, Washington annonce la nomination de M.Roswell McLelland, comme ambassadeur des Etats-Unis au Niger.
- Le 28 mai, M. Osamu Kataoba, nouvel ambassadeur du Japon, remet ses lettres de créance au Président Diori Hamani.
- Le 29 mai, M.Alexander Arnot, nouvel ambassadeur de la République Fédérale Allemande, présente ses lettres de créance au chef de l’Etat.
- Le 10 juin, signature à Niamey d’un accord commercial nigéro-égyptien.
- Arrivée au Niger le 15 juin, d’une mission pakistanaise de bonne volonté.
- Du 20 au 23 juin, réunion nigéro-franco-voltaîque destinée à préciser les modalités de la création d’un Centre d’Etudes Supérieures à Niamey. Celui-ci, axé sur les sciences, sera couplé avec le Centre de Ouagadougou en Haute-Volta, dont la vocation sera essentiellement littéraire.
- Le 26 juin, début des travaux à Niamey, de la XIe réunion de la Commission du Bassin du Lac Tchad.
- Le 28 juin, M. Maîdah Mamadou, ministre de l’Economie Rurale, part en tournée dans l’extrême Est du pays.
- Arrivée à Niamey, le 28 juin, d’une mission d’astronomes américains venus préparer la grande éclipse totale du soleil du 30 juin 1973 et pour laquelle le meilleur poste d’observation sera un point de l’Aîr, situé à 140 km au nord d’Agadez. Là, l’éclipse durera sept minutes. La mission avait pour but de préparer l’emplacement de l’observatoire et de prendre les mesures nécessaires pour y accueillir quelque 500 savants, sans compter les curieux.
- Ouverture à Niamey, le 29 juin, d’un séminaire des conseillers pédagogiques, organisé sous l’égide de l’UNESCO, avec le collaboration du personnel de l’Assistance technique française.
Edité par EURAFOR PRESS
Pour le Centre d’Information du Niger
13 bis, rue Laffitte - PARIS - IXe
Directeur de la Publication : M. Maraval.
Rédacteur en Chef : J. Baulin.
Abonnement annuel : 30 francs
Imprimé par Abexpress, 72, rue du Château-d’Eau, Paris-10e
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