N-24-028-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















perspectives nigériennes


Mensuel - Avril 1970


Sommaire


L’éducation, un produit de luxe


1


Les masses et le cadres


2


Le président de la francophonie


3


Le nouvel ambassadeur de France


3


L’action du Fonds Européen de Développement


3


Et l’erreur des experts ès-routes


4


La coopération franco-nigérienne


4

L’ÉDUCATION, UN PRODUIT DE LUXE


Tout comme le France qui cherche à créer un système d’éducation approprié aux données de l’heure présente, les États Africains francophones, eux aussi, font face à une crise qui a certes un contenu différent, mais dont les implications ne sont pas moins graves.


Les symptômes les plus spectaculaires de cette crise ont été exposés par M. Maïdah Mamoudou assurant l’intérim de son collègue le ministre de l’Éducation Nationale. En effet, dans un discourt qu’il a prononcé à Niamey dans le cadre de " 1970, année internationale de l’Éducation ", organisée par l’ UNESCO, le ministre a cité en particulier quelques chiffres caractéristiques :


" sur 100 enfants d’âge scolarisable, a-t-il dit, notre enseignement du premier degré ne peut, malgré tous nos efforts, en accueillir que 11. Sur 100 enfants inscrits au cours d’initiation, la moitié seulement parvient au cours moyen 2e année. Sur 100 élèves de cours moyen 2e année, le moitié seulement obtient un modeste C.E.P. "


Tous ces " écrémages " successifs font, bien entendu, que le moindre diplôme devient hors de prix, surtout pour un pays pauvre. Le ministre a cité ainsi le prix de revient de chacun de ces diplômes :



" - un certifié primaire revient à près de 700 000 F CFA :


- un B.E.P.C., à 2 700 000 F provenant de nos propres ressources, à 5 millions de F si nous ajoutons l’aide étrangère ;


- un bachelier à 18 000 000 de F sur nos propres ressources, et 34 millions de F si nous ajoutons l’aide étrangère."


En d’autres termes, le Niger se trouve devant une contradiction majeure ; d’une part, il a besoin pour son développement de cadres supérieurs, donc de bacheliers au départ, et de l’autre ces bacheliers coûtent trop cher. Une simple multiplication montre en effet qu’à ce prix, pour avoir cent bacheliers par an, le Niger devrait leur consacrer quelque 35 % de son budget !


On mesure tout l’absurdité de l’hypothèse. Partant de là, on ne peut que suivre le ministre qui, posait, à haute voix, les questions que voici :



" - Dépensons-nous notre argent de la façon la plus rentable et la plus efficace ?


" - Pourrions-nous envisager de nouveaux systèmes d’enseignement dans lesquels les investissements seraient plus productifs ?


" - Prêtons-nous assez d’attention à ceux qui dénoncent l’inadéquation de l’enseignement à la vie quotidienne et aux besoins réels de la société ? "


Il semble effectivement qu’il soit devenu nécessaire de repenser l’ensemble du problème de l’enseignement au Niger et de définir des objectifs et des normes non pas stéréotypés, mais conforme aux besoins du pays. dans certains domaines déjà, des réformes, bien prudentes, ont vu le jour. Ainsi le journal Officiel du 1 er mars dernier publie un arrêté du ministre de la Santé réorganisant le concours d’entrée à l’ École nationales d’ Infirmiers et Infirmières. Il ne s’agit nullement de rendre les épreuves plus faciles, ni d’en supprimer certaines - on les retrouvent toutes, de la composition française à l’arithmétique en passant par les sciences naturelles -, mais de les adapter au monde des jeunes Nigériens. Ainsi, pour l’épreuve de français, l’arrêté stipule que " le texte sera choisi de manière à éviter les sujets à caractère trop littéraire, ou officiel, ou insolite... "


Avec ce système, le Niger disposera peut-être d’infirmiers moins " intellectuels " mais certainement tout aussi efficaces que leurs aînés. Ce qui est certain, c’est qu’il y en aura davantage bientôt.


Pour que l’éducation cesse d’être un produit de luxe, pour que la formation des cadres tellement nécessaires au pays cesse d’être ruineuse, il faudra sortir des chemins battus. La crise de l’éducation au Niger, crise à contenu essentiellement technique, amène déjà depuis un certain temps de nombreux responsables à se poser les mêmes questions que celles exprimées à haute voix par le ministre Maïdah Mamoudou.

LES MASSES ET LES CADRES


Le président Boubou Hama est connu aux quatre coins du globe, dans les milieux universitaires et politiques, surtout comme un historien dont les ouvrages font autorité. On le connaît aussi, en Afrique comme le prestigieux président de l’ Assemblé nationale et du parti Progressiste nigérien. Au Niger même il est connu, de plus, comme une personne affable, dont la porte est toujours ouverte à tous, mais également comme un homme qui ne mâche pas ses mots, un homme au langage simple, direct et franc, à la dialectique convaincante.


C’est cet homme de 64 ans, qui a visité du 15 avril au 21 avril l’ Est du Niger, puis est reparti, le 28, pour l’ Ouest. Partout, il s’est adressé au petit peuple aussi bien qu’aux cadres du Parti et de l’ État. Nous donnons ci-dessous des extraits des déclarations du président Boubou Hama telles que rapportées par la presse nigérienne.


A Ouallam, première étape de sa tournée, il faisait une double mise au point :


" 1 e Il faut qu’il soit mis un terme, disait-il, aux rumeurs fantaisistes et sans fondement selon lesquelles le président Doiri Hamani ne se porterait pas candidat aux prochaines élections présidentielles. ces rumeurs sont le fait de certains champions de la division qui prennent leurs rêves pour des réalités et pensent ainsi semer la confusion dans l’esprit des militants.


" 2 e La coopération doit continuer à resserrer les liens entre les peuples et les nations. Elle ne doit pas être un facteur de domination ou de division. Tout coopérant surpris à mener de telles activités chez nous sera frappé de mesures immédiates et cela sans préjudice aux bonnes relations qui unissent son pays au nôtre. Un tel élément ne sert ni l’intérêt de son pays, ni nôtre intérêt.


" Et le président du Parti de citer par des exemples jusqu’où peuvent aller les manoeuvres de tels individus qui peuvent aussi bien susciter des grèves dans les établissements scolaires, qu’encourager des velléités de division au sein d’un même peuple. "


A Téra, où il avait réuni les cadres régionaux du Parti et de l’ État, le président de l’ Assemblée nationale mettait e garde ses auditeurs contre le danger le plus grave qui les menaces ; le divorce entre eux et la masse de leurs concitoyens.


Rappelant d’abord quelques souvenirs du temps colonial, le président a affirmé :


" Cette lutte ne fut possible que dans la mesure ou nous incarnons l’aspiration profonde des masses, dans le sens de leur intérêt, dans le sens du pays. Si nous avons pu durer malgré les pressions, c’est parce que nous étions le pays. "


Insistant sur la nécessité absolue de ne pas perdre, " un instant l’appoint de ces masses " le président Boubou Hama ajoutait :


" C’est la masse qui permet le progrès, qui permet de plus d’écoles, de route et d’industries. Le Parti a pour but de réaliser l’unité du peuple. ce n’est pas un Parti de classe, c’est le Parti de tous. "


Le président de l’ Assemblée en arrivait enfin aux problèmes économiques. L’aide étrangères ?


" Elle ne soit pas être confondue avec la mendicité, affirmait-il. Il faut s’aider pour pouvoir se passer le plus vite possible de l’aide étrangère, car l’indépendance politique ne suffit plus ; il faut l’indépendance économique. "


Les perspectives ?


" Notre sous-sol est prometteur. Que peut-il se produire dans cette période où nous découvrons, mais où nous n’avons pas les moyens d’exploiter nos richesses ?


" Il faut que le Niger touche la plus grande part des bénéfices...


" il faut que le Niger profite des richesses qu’il a, pour asseoir sa propre richesse. Cela aussi est une lutte. On essayera de vous diviser, vous les cadres. Formez un bloc dur comme du granite.


" Il faut se serrer les coudes pour que l’étranger ne puisse pas peser sur le développement économique du Niger. "


Après quelques jours de repos à Niamey, le président reprenait la route. A Dosso, le 28 avril, première étape de sa tournée dans l’ Ouest du pays, il fixe trois objectifs :


Combattre le tribalisme


" L’unité nationale dit-il, doit partir d’une prise de conscience des les frontières nationales. De Téra à N’ Guigmi de Gaya à la frontière libyenne, tous les Nigériens ne forment qu’un seul et même peuple, une seule et même famille dont les intérêts sont les mêmes, les problèmes les mêmes, la destinée la même. Nous ne saurons donc accepter, et même tolérer que le moindre indice de division vienne troubler le quiétude et le concorde au sein de notre peuple. Aussi nous vous mettons en garde contre toute velléité de régionalisme, contre toute machination visant à établir des différences entre nos races, la couleur de notre peau ou nos convictions religieuses. Le Niger est au-dessus de toute région, tout comme l(homme nigérien doit être au-dessus de toute ethnie...."


Combattre les tentatives de division


" On cherchera à nous diviser, on cherchera à nous déconcerter pour mieux arriver à nous exploiter. C’est par les cadres qu’on agira mais si ces cadres savent s’unir et mettre toute leur foi dans leur pays on ne nous atteindra pas. "


" Ni ds copies d’hommes ni des hommes qui copient "


" Vous avez la chance d’appartenir à un pays qui garde encore intactes la plupart de ses valeurs spirituelles et morales. la seule chose que vous devez chercher ailleurs c’est la technique et, à partir de cette technique, acharnez vous à construire votre pays, sans autre souci que celui de préparer un Niger toujours plus beau dont nos enfants pourront demain être fiers. En aucune façon n’accepter d’être des copies d’homme ou des hommes qui copient. Les problèmes nigériens doivent se régler en termes nigériens, dans le cadre d’un dialogue franc et lucide. "


Durant les semaines et les mois à venir, le président Boubou Hama ainsi que d’autres personnalités continueront à sillonner le pays pour mobiliser les masse et activer les cadres.

LE PRÉSIDENT DE LA FRANCOPHONIE


M. Jean-Marc Léger a été élu, à l’unanimité, secrétaire général de l’ Agence de Coopération Culturelle et Technique, créer à Niamey le 20 mars dernier à l’issue de la Conférence de la " francophonie ". Il a adressé au Président de la République nigérienne une lettre rendant un vibrant hommage à son action décisive qui a permis à la Conférence d’échapper au naufrage. Il écrit en particulier :


Et par dessus tout je tiens à vous dire monsieur le Président, combien cette grande idée vous sera redevable de la mise en oeuvre ; sans vous sans votre courage, votre noblesse et votre persévérance, il est fort probable que le projet aurait échoué parce que la Conférence elle-même n’aurait pu aller à son terme. De même, je tiens à vous redire l’infinie gratitude que je vous ai de la confiance dont vous m’avez honoré au cours de l’année préparatoire et du soutien moral infiniment précieux que vous avez bien voulu m’accorder pendant la difficile semaine de la Conférence constitutive... "

LE NOUVEL AMBASSADEUR DE FRANCE


M. Claude François Rostain, nouvel ambassadeur de la République française auprès du gouvernement nigérien, a présenté ses lettres de créances au président Diori Hamani, le jeudi 30 avril.


Rendant hommage, dans son discours, au Niger et président Diori Hamani, M. Rostain a déclaré notamment :


" Le Niger est une terre de passage et de rencontre où se noue le dialogue des hommes et des influences venus du nord et du sud, de l’ouest et de l’est.


" Ce dialogue, a ajouté M. Rostain, vous l’avez, monsieur le Président, entretenu, avec patience et succès au cours de ces dernières années. Président de l’ Entente, de l’ Organisation Commune Africaine et Malgache, promoteur et défenseur de la francophonie, vous vous êtes fait l’interprète de la sage impatience africaine en faveur d’un monde plus solidaire, plus ouvert, libéré des oppositions destructrices et voué à une coopération fondée sur les liens nés de l’histoire, du langage et d’un commun idéal. "


Dès ce premier contact avec le Chef de l’ État nigérien, le nouvel ambassadeur de France a voulu aussi préciser clairement que pour lui :


" la raison d’être d’un ambassadeur est l’entretien loyal et franc, le dialogue permanent, comprendre et faire comprendre, aimer et faire aimer. Car, tant de souvenirs, a-t-il relevé, tant d’étapes parcourues ensemble, tant d’épreuves et de succès subis et remporté en commun, font que le dialogue entre nos deux pays est permanent et naturel. "


Dans sa réponse à l’ambassadeur, le Président de la République s’est félicité de cet état d’esprit et a ajouté :


" J’apprécie vivement l(hommage que vous avez décerné à mon pays quant à ses efforts et à ses succès pour instaurer ou maintenir le climat de confiance, de coopération et de solidarité qui prévaut dans ses relations avec les pays amis d’ Asie d’ Amérique et d’ Europe, et en particulier avec la France. Vous avez noté avec pertinence que, dans cette action tenace en faveur d’un monde plus solidaire et plus ouvert, les efforts du Niger et ce de votre généreux pays manifestent une remarquable concordance. "

L’ACTION DU FONDS EUROPÉEN DE DÉVELOPPEMENT...


le premier Fonds Européen de Développement avait mis à la disposition des 18 États Africains et Malgache et des 13 pays et territoires d’ Outre-Mer associés au Marché Commun, des crédits totalisant 581 250 000 dollars. Le second F.E.D. avait disposé d’un budget de 730 000 000 et le troisième, qui commencera à fonctionner à partir de cette année, d’un milliard de dollars environ.


Selon un document du Commissariat Général au Développement que publie l’hebdomadaire Le Niger du 6 avril, le Niger avait reçu un total de 27 935 000 dollars dans le cadre du premier F.E.D. et 14 840 000 dans le cadre du second, soit un total de 42 775 000 en dix ans.


En prévision des crédits du troisième F.E.D., le gouvernement nigérien a soumis à l’organisation de Bruxelles la liste des projets qu’il désirerait réaliser grâce à son aide. Le programme soumis par le gouvernement nigérien comprend les grands chapitres que voici :


2 000 000 000 de CFA


Pour le développement rural,


1 740 000 000 de CFA


Pour l’élevage,


7 536 000 000 de CFA


Pour le développement du réseau routier,


830 000 000 de CFA


pour des projets d’urbanisme,


870 000 000 de CFA


pour des projets hydrauliques,


1 692 000 000 de CFA


pour de bâtiments scolaires,


70 000 000 de CFA


pour l’animation féminine,


686 000 000 de CFA


pour différents projets de santé,


15 424 000 000 de CFA,


soit 55 000 000 de dollars.


La C.E.E a diffusé de son siège à Bruxelles, le communiqué suivant :


" La commission des Communautés Européennes a approuvé, sur les aides non remboursables du deuxième Fonds Européen de Développement ( F.E.D. ), le projet d’élargissement de la route Dosso-Gaya en faveur de République du Niger.


" La Commission a déjà approuvé en janvier 1967, le financement de la réalisation de la route Dosso-Gaya entre les kilomètres 0 et 98 pour un montant de 2 755 000 u.c. ( dollars ). Le présent projet constitue un financement complémentaire à cette intervention qui doit permettre l’élargissement de la route. En effet, compte tenu des données techniques et économiques connues à l’époque, la largeur de la route avait été fixée à 3,50 m, correspondant à une route à voie unique. cependant, de nouveaux comptages routiers, ainsi que des calculs comparatifs des prix d’entretien des routes bitumées à une ou deux voies, ont démontré la nécessité de porter la route à une largeur de 6 mètres.


" Le total de l’aide communautaire consacré à l’infrastructure des transports e République du Niger s’élèvera avec le présent financement à 18 799 000 u.c. Ce montant permettra la réalisation et le bitumage de 574 km de route et la mise au pont d’études routières sur un parcours de 253 km, indépendamment de celles nécessaires à la réalisation de ces 574 km. "


A relever que dans le cadre du 3° F.E.D. également une partie des crédits demandés iront à l’élargissement d’autres tronçons de routes goudronnées qui se sont avérées trop étroites.

LA COOPÉRATION FRANCO-NIGÉRIENNE


La commission Franco-Nigérienne de Coopération se réunit dans le courant du mois de mai et cette fois à Paris. A cette occasion, nous pensons qu’il est utile de donner une vue d’ensemble de l’apport du Fonds d’Aide et de Coopération au Niger durant l’année en cours. Voici dons la liste des projets admis par le F.A.C. pour 1970.


A. - Développement rural


- Poursuite du programme des aménagements
hydro-agricoles de l’Ader Doutchi Maggia


C.F.A. 213 000 000


- U.N.C.C. ( coopératives - promotion humaine )


C.F.A. 59 000 000


- Protection sanitaire du cheptel


C.F.A. 60 000 000


- Étude d’un périmètre sucrier à Tillabéry


C.F.A. 24 000 000


- Perfectionnement et développement de
la chèvre rousse


C.F.A. 40 000 000


- Étude agrostologique


AT.


- I.R.A.M. ( Institut de Recherches )


C.F.A. 13 000 000


- Culture et développement


C.F.A. 15 000 000


- Action fruitière


C.F.A. 26 500 000


Total D.R.


450 500 000


B. - Infrastructure économique


- Avant projet de barrage sur la Mékrou


93 000 000


- Bloc technique aérodrome de Maradi


23 000 000


- Semi-automation B.C.T. aérogare de Niamey


40 000 000


Émetteur d’ Arlit


17 000 000


Total I.E.


173 000 000


C. - Infrastructure sociale


- Enseignement - Télévision scolaire


186 000 000


- D.U.E.S. ( bâtiment )


120 000 000


- Santé - Médecine mobile


35 000 000


- Médecine de soins


30 000 000


- centre P.M.I.


16 000 000


- Centre d’ Études Historiques et des
Traditions Orales


23 000 000


Total I.S.


410 000 000


TOTAL D.R. + I.E + I.S.


1 033 500 000


- au titre des opérations d’ intérêt général :


Animation pédagogique


20 000 000


Pavillon universitaire Abidjan


100 000 000


1 153 500 000


- au titre des opérations approuvées dans
leur principe mais faisant l’objet d’un blocage.


Aménagement du périmètre agricole de Lossa


121 000 000


On arrive ainsi à un total de quelque 1 275 000 000 de C.F.A. soit environ 6 000 000 de dollars.


Il convient d’ajouter à ce montant le crédit spécial d’un milliard de C.F.A. consenti par la France au Niger pour son développement dans le cadre de la coopération des deux pays dans l’exploitation des gisements uranifères d’ Arlit.


Édité par EURAFOR PRESS
Pour le Centre d’Information du Niger
13 bis, rue Laffite - Paris - IX e


Directeur de la Publication : M. Maraval.
Rédacteur en Chef : J. Baulin


Abonnement annuel : 30 francs


Imprimé par Abexpress, 72, rue du Château d’ Eau, Paris - 10 e

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