Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Une convention de financement, portant sur 5.412.000 Francs français a été signée entre la Francs français a été signée entre la France et le Niger.
C’est la troisième convention de ce genre signée cette année au titre de la coopération. Elle entre dans le cadre des dispositions des accords de coopération conclus le 24 avril 1961 entre les deux pays.
Ces 5.412.000 Francs seront employés à des études hydrologiques, à la formation de cadres techniques ruraux, à des aménagements hydro-agricoles et à des travaux de conservation des eaux et du sol.
Un organisme français, la Nouvelle Agence de Presse (N.A.P.) publie dans sa dernière livraison de décembre un article sur les conditions financières de l’expansion économique du Niger. Nous en relevons les passages essentiels :
"Huit ans après son accession à l’indépendance, le Niger équilibre seul son économie interne. Bien mieux, les prévisions budgétaires ordinaires pour 1967, tout en maintenant cet équilibre-c’est-à-dire l’équivalence des recettes et des dépenses - font une place plus importante au financement de l’expansion nationale".
"Le mérite des dirigeants du Niger, qui ont su conduire leur pays à l’indépendance budgétaire, n’apparaît pas mince. En effet, de tous les pays sous-développés de l’ancienne Afrique Occidentale Française, le Niger compte sans doute parmi les plus déshérités".
L’auteur précise ensuite que le budget nigérien, équilibré grâce à des subventions extérieures en 1963 encore n’a trouvé son équilibre au moyen des seules ressourcer nationales, qu’en 1964. Et il ajoute :
"C’est un effort fiscal qui a permis au Niger d’accéder à la véritable indépendance, au prix de toute une série de mesures, impopulaires parfois. Toutes ces mesures se sont traduites par une amélioration annuelle moyenne de 14, 5% du rendement fiscal".
"Enfin il est un chapitre des dépenses qui progresse rapidement, et son rôle est important dans le développement de l’Economie nigérienne. Il s’agit des dépenses d’équipement".
M.Courno Barcougne, ministre des Finances du Niger a été élu, à l’unanimité, Président du Conseil d’administration de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour l’exercice 1966-1967. Il succède à ce poste à M. Mohamed Salem Ould M’Khaitirat, ministre des Finances et du Commerce de la Mauritanie.
M. Courmo Barcugne exerce également les fonctions de gouverneur du Fonds Monétaire International, pour son pays.
Les relation entre le Niger et le Dahomey sont encore renforcées par l’établissement d’une liaison téléphonique par fil entre Malanville, ville frontière du Niger et Parakou au centre du Dahomey. Cette liaison permet le raccordement du réseau de télécommunication dahoméen avec celui du Niger par la ligne Gaya-Malanville.
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