71.337.jb.dh

le 19 juin 1971

Monsieur Boubou Hama
Président de l’Assemblée Nationale
Niamey

Monsieur le Président,

J’ai le plaisir de vous informer que l’Agence de Coopération Culturelle et Technique a accepté le principe d’éditer certains de vos ouvrages. Je leur fait donc parvenir les manuscrits que vous avez bien voulu me remettre afin que les services de M. Léger s’en occupent.

Je remarque que j’avais omis de vous envoyer la copie de ma lettre du 14 mai, adressée précisément au secrétaire général de l’Agence, que vous trouverez ci-jointe.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

J. Baulin

71.294.jb.dh

le 14 mai 1971

Monsieur Jean-Marc LEGER
Agence de Coopération Culturelle
et Technique
170, rue de Grenelle
75 - Paris 7 ^e

Bien cher Ami,

Comme vous le savez sans doute, je suis toujours les activités de l’Agence de très près, et j’apprends avec un grand plaisir la création, sous votre égide, d’un organisme d’aide à l’édition d’ouvrages d’auteurs francophones.

Pour ne rien vous cacher, je préfère cette formule à celle de "Présence Africaine", pour la bonne raison que son cadre est plus large. Si je vous dis cela, c’est que j’avais demandé au Président Boubou Hama de s’adresser à d’autres éditeurs que "Présence Africaine", éditeur, jusqu’à ce jour, de ses livres. Le Président de l’Assemblée Nationale nigérienne avait accepté ma suggestion, et avait bien voulu me confier certains de ses manuscrits.

Je vous serais infiniment reconnaissant si vous pouviez m’indiquer la procédure à suivre pour que l’un de ses manuscrits soit parmi les premiers ouvrages édités avec l’aide de l’Agence. Je suis certain que vous saisirez le sens de ce voeu.

Partant pour l’URSS, la Pologne et la Tchécoslovaquie dans quelques jours, j’espère vous rencontrer dès mon retour, début juin.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, bien cher Ami, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

J. Baulin