Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
NOUVELLE AGENCE DE PRESSE
5, rue des Pyramides
Paris 1 er
NAP-400
15.11.1971
N.A.P Raconter deux fois la même histoire d’une manière différente, au point que ceux qui vous écoutent entendre une autre histoire est un exploit à la portée d’un certain nombre de conteurs. Entreprendre l’opération à travers des livres de plus de cinq cents pages est une aventure littéraire dans laquelle peu d’écrivains osent s’engager. Seuls des auteurs privilégies qui ont beaucoup à dire osent prendre un tel risque.Boubou Hama, président de l’Assemblée Nationale du Niger est de ceux- la.
Comme KOTIA NIMA, qui remporta le grand prix e l’Afrique noire L’aventure exraordinaire de Bi KAdo de noir dernier né des romans de l’auteur nigerien qui parait aux Editions "prescencia Africaine", est à base autobiographique. Mais chez Boubou Hama tout est dans la manière. Il peut se le permettre. Chez cet héritier direct des bardes de la tradition orale,l’art d’écrire n’est jamais exerce gratuitement. La forme et le fond sont d’ un seul et même tenant, impossible de les dissocier
Dans, Kotia NimaBoubou Hama se racontait à lui même. Le roman était écrit à la troisième personne, il était l expression de deux interlocuteurs : Boubou Hama aux différents âges de la vie et Boubou Hama d’ aujourd’hui ,jugeant le précèdent. .Le second, en sélectionnant et en ordonnant les souvenirs du premier trouvait du même coup la structure de son récit.
Dans L’aventure extraordinaire de Bi Kado, fils de noir, il a trois intercoluteurs : Boubou Hama du passe et du présent et les têtes pensantes du peuple Djerma-Songhay, celles qu’il appelle "les vieillards sages et les savants illustres". L’ écrivain nous le dit sans équivoque des les premiers pages de son livre :
"Sages de Foneko ( village natal de Bou bou Hama), mes amis, je ne suis pas chair et d’os. La case vers laquelle vous me voyiez courir, la mère au sein de laquelle je me réfugiais n’éteint pas tangibles. C’étaient des images qui passaient sur l’écran de ma mémoire"
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