A/S DE L’HUILERIE D’ARACHIDES A COTONOU
Avec ma lettre du 24 mars dernier je te faisais parvenir le projet allemand de construction à Cotonou d’une de trituration d’arachides nigériennes. As-tu pu faire avancer l’étude de ce projet pour savoir si, à 400 DM la tonne rendue à Cotonou, il était rentable pour le Niger d’avoir un client allemand stable qui s’engagerait à acheter chaque année, régulièrement, 40 à 50000 tonnes d’arachides.
Si tu pouvais venir avec une idée claire du problème - avec la décomposition exacte du prix de revient CAF en partant de l’achat aux paysans - et au cas où ce serait intéressant pour nous, on pourrait convoquer l’Allemand ou aller le voir à Hambourg pour discuter avec lui.
De toutes façons il faudrait prendre rapidement une décision car je ne puis plus raconter des histoires à M. Stritzl pour retarder ses négociations avec un certain gouverneur Sirlex pour un usine d’huile de palme à ...Lomé.
A/S/ DES NAVIRES EN CHARTER
Tu te rappelles que nous avions pensé trouver un ou deux navires que nous louerions à l’année dans la perspective de faire baisser le prix de revient de nos arachides et d’augmenter en conséquence la marge de bénéfices de la SONORA, donc de l’Etat.
Je m’étais adressé à mon ami, M. Henrichsen, le conseiller commercial de l’Ambassade Royale de Norvège, afin d’avoir une idée du taux qui nous serait demandé et d’avoir une référence pour étudier les taux qui seront proposés par d’autres armateurs auxquels nous nous adresserons et en particulier étudier la proposition de Chelton. Les armateurs norvégiens m’ont fait parvenir une offre que tu trouveras ci-jointe.
Pour pouvoir envisager une opération de ce genre, il est indispensable, là aussi, que nous ayons une décomposition très précise du prix CAF des arachides.
En attendant le grand plaisir de te voir très bientôt ici et de faire avec toi ce voyage au Canada dont j’espère tant ;
Je t’envoie l’expression de mes sentiments les plus amicaux.