Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
4. 1 Période préparatoire
4. 2 Direction générale à Montréal
4. 3 Organismes de Coordination
4. 4 Recrutement et encadrement de la main d’oeuvre
4. 5 Inventaire des ressources locales
4. 6 Matériel - Conduite - Entretien - Réparation
4. 7 Communications et transports
4. 8 Zinder - base d’opération
4. 9 Camp mobile
4. 10 Photographie aérienne
4. 11 Puits d’alimentation en eau
CHAPITRE 4
SUGGESTIONS PARTICULIÈRES
4. 1 PÉRIODE PRÉPARATOIRE
La période préparatoire durant laquelle se fera l’étude détaillée du Projet, la mise en place et la formation du personnel, l’achat du matériel, la programmation des travaux et des moyens à mettre en oeuvre, la planification générale et les prévisions financières, sera une étape essentielle pour le bon déroulement et la bonne exécution des travaux.
Au total on à prévu que la période préparatoire durerait 9 mois , ce qui est un délai très court pour l’ensemble des tâches à accomplir dans les conditions du Projet.
L’expérience montre qu’il ne faut toutefois pas sacrifier le temps ni les moyens nécessaires aux études préalables au bénéfice de la période de travaux, en supposant que l’on résoudra les problèmes au cours de l’avancement. Un défaut d’organisation à l’origine se fait sentir durant tous les travaux alors qu’il est facile de gagner du temps sur l’avancement des chantiers dans le cadre d’une organisation rationnelle. La période préparatoire se décompose en deux fonction des objectifs à atteindre.
1. Une phase d’étude préliminaire de 3 mois ( T
Où est l’achat de matériels ?
Cette phase doit se terminer par des décisions très importantes au sujet du niveau exact des dépenses et des moyens financiers à prévoir ainsi que sur les conséquences techniques que cela entraîne.
Une phase d’étude définitive et de mobilisation de 6 mois ( T 4 - T 9 ) pour établir les principaux dessins d’exécution, et arrêter tous les détails de la planification et du programme.
Après les décisions prises à la suite de la première phase, la planification progressant par degré, il sera possible de procéder à une première étape d’engagement de dépenses nécessaires aux études plus détaillées, à l’échantillonage de sols, aux essais et analyses en laboratoires, au forage des premiers puits, ainsi qu’au démarrage de quelques chantiers d’essais, tout des conducteurs d’engins.
Lorsque se terminera cette phase on disposera de tous les éléments de prévision nécessaires à l’organisation définitive et à une seconde étape d’engagement de dépenses.
Comme on le voit, la philosophie adoptée consiste à procéder par étape de manière à n’engager les dépenses principales que lorsqu’on est en mesure de connaître le cadre budgétaire général et les options techniques qui peuvent en découler. De cette manière, on limite le risque d’écarts financiers importants ou d’erreur dans le niveau d’équipement.
CHAPITRE 4
4. 2 DIRECTION GÉNÉRALE A MONTRÉAL
La direction générale serait assurée à Montréal par MM. Bernard Lamarre et Arnaud Couture secondé en Afrique par M. Yves Beauregard, Directeur de nos activités africaines, le Directeur du Projet sera M. P.H. Mora. La liaison avec la Mission déplacée au Niger s’effectuerait au minimum deux fois par an à l’occasion de Conférences de Coordination qui réunirait toutes les parties en cause dans le Projet.
Le rôle de l’échelon de Montréal serait également de coordonner les activités au Canada avec celles du Niger :
- Les travaux de photogrammétrie et de photo interprétation de Photografic Surveys Inc. ( P.S.I. )
- Les travaux d’informatique de Cosigma : l’établissement de programme PERT.
- Les études de génie civil et les travaux de cartigraphie.
- Les appels d’offres internationaux et les achats au Canada, aux États-Unis et en Europe.
- Et, à la demande du gouvernement du Niger et de l’ ACDI, les liaisons avec l’administration d’ Ottawa.
4. 3 ORAGANISATION DE COORDINATION
4. 3. 1. La Coordination consiste en principe à maintenir informées toutes les parties en cause de l’évolution du Projet, afin que chacune d’elles puisse remplir efficacement son rôle.
4. 3. 2. Au Niger le gouvernement aura un Représentant et cette haute Autorité qui sera en liaison permanente avec le Chef du projet, sera en mesure de lui transmettre les instructions du gouvernement et de lui apporter toute l’assistance dont elle aura besoin dans la recherche de la documentation disponible ainsi que pour résoudre les problèmes qui pourraient surgir durant l’exécution .
4. 3. 3. Au minimum deux fois par an un comité de coordination réunira les Représentants du Niger du Canada et des Consultants. les Consultants rendront compte de leur mandat et exposeront les questions qui appellent une décision. les Représentants des gouvernements feront part de leurs commentaires sur les activités des Consultants sur les Rapports, les programmes et les comptes financiers, et ils apporteront l’assistance et la collaboration que réclamera la bonne exécution des travaux.
4. 3. 4. Le Comité de Coordination pourrait être présidé par le Représentant du gouvernement du Niger, le Chef de Projet, jouant le rôle de Secrétaire.
Le Comité devrait se composer de 7 membres, 4 représentants des gouvernements Nigérien et Canadien et 3 représentants des Consultants, chacun d’eux pouvant se faire assister à l’occasion de questions particulières.
C’est le Comité de Coordination qui en particulier fera part des décisions nécessaires à la fin de l’étude préliminaire ( T 0 - T 3 ) et qui donnera ses commentaires puis ses recommandations sur l’organisation et la programmation des travaux telles qu’elles auront été établies durant la phase d’étude ( T 4 - T 9 )
4. 4 RECRUTEMENT ET ENCADREMENT DE MAIN D’OEUVRE
4. 4. 1. La main d’oeuvre et les candidats susceptibles de devenir des mécaniciens, des conducteurs d’engins ou de remplir toute autre fonction sur le chantier se composera de personnel paramilitaire encadré par des officiers et des sous-officiers de l’ Armée.
l’organisation et la surveillance des camps n’incomberont pas aux Consultants. leur autorité ne s’exercera que sur les chantiers durant les heures de travail. Cependant le chois des candidats, leur affectation et leur congédiement seront l’entière responsabilité des Consultants.
lors de notre visite au Niger nous avons aussi appris que la nourriture de base de la main-d’oeuvre nigérienne et de leur famille serait tout probablement assurée par la F.A.O. dans le cadre d’une
4. 4. 2. les consultants seront seuls à décider de l’affectation des ouvriers aux tâches des chantiers et de la catégorie à laquelle ils appartiennent.
les consultants auront également la charge de la formation professionnelle des candidats qui présenteront les dispositions nécessaires. La semaine de travail sera en principe de 5 journées de 8 heures.
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