Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
3.3. 2 La navigation ( suite )
c) des seuils fixes ou mobiles avec canal de dérivation pour la navigation ou des écluses.
un ou des barrages tel que celui indiqué en pointillé à la figure 3.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’entre Niamey et la mer, la saison de navigation est limitée par la présence de seuils qui se forment annuellement dans un lit mobile en amont de Yelwa. L’hydraulique des rivières à fond mobile veut que la morphologie de ces méandres soit fonction du régime caractéristique à long terme du cours d’eau. Puisque celui-ci sera changé par la régularisation, il est fort possible que ces seuils ne se forment plus ou soient diminués par la suite de la force amoindrie des crues et de la puissance d’affouillement augmentée des débits minimum. Il est probable donc que la limite inférieure de 1400 m 9 / sec avancée plus haut devienne, à la longue, pessimiste ce qui rendrait plus courtes les périodes d’interruption en année d’hydraulicité déficiente. De plus, les solutions d’autocorrection au moyen de panneaux de fonds ou de surface, sans intérêt dans le cas de débits d’étiages presque nuls, pourraient devenir intéressante dans le cas de débits d’étiage régularisés.
3.3. 3 L’électricité
Le calcul de productibilité mensuel u barrage de Kandadji a été pour l’année moyenne et l’année décennale sèche. Les résultats sont donnés aux tableaux 2 et 3.
TABLEAU 2
PRODUCTIBLE DE KANDADJI EN ANNÉE MOYENNE
TABLEAU 3
PRODUCTIBLE DE KANDADJI EN ANNÉE DÉCENNALE SÈCHE
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
3.3. 3 L’électricité ( suite )
Le productible en année moyenne est donc de 1824 gigawatts-heures et de 1083 gigawatts-heures en année décennales sèche. Il faut noter cependant le net déficit éprouvé durant les mois d’étiage en année de faible hydraulicité ; cet aspect seul peut compromettre une utilisation industrielle de l’énergie de Kandadji quoique le déficit relatif sera moindre durant las premières périodes d’un équipement progressif du module.
Il est assez improbable que la demande énergétique permette d’absorber d’ici plusieurs décades tout le productible de cet aménagement, lorsque l’on considère son ordre de grandeur, alors que la demande prévue pour 1980 et 1990 n’est, pour l’ensemble du pays, que de l’ordre de 250 et 500 Gwh respectivement.
Il faudrait donc prévoir un aménagement progressif de la centrale, plus ou moins rapide suivant l’importance de la demande de développement miniers qui pourraient justifier la construction du barrage.
Finalement, l’on note les distances suivantes mesurées à vol d’oiseau entre Kandadji et les différent centres de consommations de la région.
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
3.3. 4 L’agriculture
<:par>
3.3. 4. 1
Selon le plan de mise en valeur hydroagricole préparé par Igragraria, les déficits réels en eau compte tenu des pertes, se chiffrent ainsi pour les différentes cultures :
La demande en eau d’irrigation serait donc annuellement inférieure à 1800 mm même pour une succession culturale coton-blé ce qui revient à 18 000 m 3 par hectare soit environ 0,6 m 3 /sec par 1000 hectares.
D’après ces données, ce rythme d’aménagement moyen de 2000 hectares par année semble relativement élevé parce que d’après les chiffres d’ Ifagraria, il signifierait :
- L’établissement de 2000 travailleurs agricoles par année pour une succession culturale coton-blé.
- Un investissement moyen d’environ 600 000 000 CFA par année, toujours pour les infrastructures exigées par la culture coton-blé.
Il est donc conclu de ces chiffres que la demande en eau d’irrigation demeurera longtemps négligeable puisque par exemple après 20 ans, si les chiffres ci-haut cités sous toute réserve sont justes, 40 000 hectares n’exigeront que
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
3.3. 4. 1 besoins en eau ( suite )
24 m 3 /sec en moyenne ce qui d’ailleurs, compte tenu de la nature de la documentation de base, n’est pas au-delà de la précision des chiffres avancés au cours de l’étude de la régularisation.
3.3. 4. 2 Cotes du plan d’eau
Tel que mentionné au paragraphe 2.6.4. les modifications des régimes comporteraient, du point d vue de l’ agriculture, avantages et inconvénients ; ces aspects positifs ou négatifs sont cependant liés aux modifications des cotes du plan d’eau.
ces modifications sont ici données ( Tableaux 4 et 5 ) pour le village de Tillabery et la ville de Niamey, pour les années moyennes et décennales sèches.
La régularisation possible en année décennale humide peut être sensiblement différente selon les consignes adoptées ; deux cas extrêmes ont été considérés :
Plan 1 : La régularisation est basée sur une prédiction des crues que l’examen des hydrogrammes de la Cuvette Lacustre et du Moyen Niger révèle d’ailleurs très possible. En supposant une prédiction 100 % correcte ( donc en hypothèse optimiste ) l’examen de la Figure 9 indique que la crue pourrait être laminée d’un pic naturel de 1500 m 3 /sec à un débit régularisé maximum légèrement inférieur à 1500 m 3 /sec.
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TABLEAU 4
MODIFICATION DES PLANS D’EAU MAXIMAUX
MENSUELS PAR SUITE DE LA RÉGULATION
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
TABLEAU 5
MODIFICATION DES PLANS D’EAU MAXIMAUX
MENSUELS PAR SUITE DE LA RÉGULATION
LES AMÉNAGEMENTS POSSIBLES ET RETENUS
3.3. 4. 2 Cotes du plan d’eau ( suite )
Plan 2 : Aucune prédiction de crue n’est faite, et l’on se contente de moduler l’ouverture des vannes de l’évacuateur pour que la cote maximum de retenue ( 238 ) ne soit pas dépassée. Dans ces circonstances, tel qu’il apparaît à la figure 9, la crue n’est laminée que de 300 m 3 /sec.
Les modifications mensuelles des plans d’eau correspondant à ces plans de régularisation, apparaissent au tableau 6.
TABLEAU 6
MODIFICATION DES PLANS D’EAU MAXIMAUX
MENSUELS PAR SUITE DE LA RÉGULATION
COÛT DES OUVRAGES
CHAPITRE 4
4. COÛT DES OUVRAGES
Ces chiffres sont avancés sans insister sur leur nature très approximative et sur l’importance des grandes inconnues que sont la géologie de la fondation et la disponibilité des matériaux de construction du barrage hétérogène, notamment au chapitre du voile d’étanchéité.
De plus, les coûts unitaires des remblais devraient être basés sur une étude poussée des coefficients d’utilisation probables du matériel qui, dans le contexte local, seront de loin le facteur déterminant du coût.
4. 1 ouvrages de régularisation et de navigation
Le chiffre de 22.5 milliards de CFA sera retenu.
4. 2 Ouvrages de production d’électricité
Il est très difficile de faire une estimation juste sans bien connaître la nature de la demande et faire une étude assez
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