Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
13, BOUL.HAUSSMANN
PARIS IXe
50-40
LE DIRECTEUR
jb.dh
LA ROUTE DE L’UNITE
(Etude du BCEOM : 90 boulevard Latour-Maubourg - Paris 7°) (septembre 1962)
Cette étude, elle aussi, est défavorable à la construction de la Route. Voici les points positifs relevés :
1. "Les trois centres de Gouré, Mainé-Soroa et Diffa ont exporté, en 1961, 3,300 tonnes de produits alimentaires (dont les 3/4 sont constitués par du mil, compte non tenu des arachides de Gouré". (p.11)
2. " La région étudiée est riche en bétail (5 à 600.000 bovins)". (p.11)
3. "Surtout autour de Mainé-Soroa, on trouve dans la brousse des arbres donnant une gomme arabique de qualité, le plus souvent commercialisée au Nigeria" . . (p.12) . . . "par suite du handicap constitué par le coût élevé du transport vers l’ouest (Zinder )". (p.13)
4. "Les exportations des cuirs et peaux se font également le plus souvent en fraude, vers le Nigeria". (p.13)
5. Sur la piste actuelle, "les camions consomment 50 l/100 km et les véhicules légers 30 l/100 km". (p.22)
6. En 1960-61, le trafic marchandises total était de 1.000 à 2.000 tonnes par an (p. 23) et le transport de passagers de près de 7.000 . (p.24)
7. Le tarif appliqué est de 31,45 CFA la T/km en saison sèche
de 34,65 CFA la T/km en saison des pluies
de 7,55 CFA au km pour les passagers .
8. "La mise en valeur de 1.500 km2 le long de la vallée de la Komadougou, chaque hectare de culture irriguée donnant deux tonnes de produits, il peut en découler d’importants problèmes de transports". (p.28)
"La minoterie de Fort Lamy ne devrait pas trouver au Tchad la quantité de blé suffisante pour tourner à plein". (p.30)
"Le problème du riz mérite un paragraphe spécial puisque c’est de lui que peut en définitive découler le maximum d’intérêt (p.35)", "la production pourrait atteindre plusieurs milliers de tonnes" (p.35).
9. "l’absence d’un axe routier digne de ce nom sur lequel les tarifs des transports raisonnables seraient pratiqués rendent difficile le renversement des échanges Niger-Nigeria". (p.37)
10. "Lorsque de trafic atteindra le seul de 6.000 tonnes/an, la réalisation d’une route de bonne qualité deviendra justifiée". (p.50)
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