Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Niamey , le 6 novembre 70
J’ai eu ce matin deux conversations, l’une avec Monsieur Huys, contrôleur- délégué du FED à Niamey, et la seconde avec Wolfgan Reichmann, de la firme allemande P. Pabst & Partner, chargée par le FED du contrôle de l’exécution de ses projets. Le but de ces entrevues était de préciser les mécanismes du contrôle financier et technique. Voici le schéma adopté par le Niger et le FED :
1. Le maître d’oeuvre est le gouvernement du Niger
2. Le maître d’oeuvre a dit au Fed : "Je ne suis pas à même d’assurer la surveillance". En conséquence, le maître d’oeuvre délègue ses pouvoirs à un organisme donné, dans le cas du Fed, est la firme P. Pabst.
3. Le bailleur de Fonds, c’est-à-dire le FED, à son tour, a délégué ses pouvoirs à un contrôleur délégué (Monsieur Birindelli jadis et Monsieur Huys à l’heure actuelle) qui coiffe la même firme P. Pabst qui a été choisie par Bruxelles.
4. Ainsi, la totalité des pouvoirs techniques et financiers du gouvernements nigérien et la majeur partie de ceux du FED ne se trouvent délégués à la même firme allemande.
5. Le Bureau d’Etudes qui a été chargé d’étudier un projet donné et d’en préparer les dossiers et plants, est, d’ordinaire, le plus apte à assurer la surveillance de l’exécution du projet qu’il a étudié.
En somme, il y a triple contrôle :
a. par le contrôleur-délégué, au nom du FED,
b. par la firme Pabst, au nom du Niger et du FED
c. par le Bureau d’Etudes.
LA ROUTE DE L’UNITE
Messieurs Huys et Reichmann ont attiré mon attention sur deux éléments qu’ils considèrent essentiels pour la bonne exécution de travaux routiers :
a. La nécessité absolue d’avoir une direction technique parfaitement organisée et qualifié : "un ingénieur routier ne s’improvise pas", m’a dit M. Huys.
b. La nécessité absolue d’un atelier de réparations parfaitement organisé et dirigé par un mécanicien hautement qualifié ; il faut que les machines soient révisées et au besoin réparées dans la nuit, pour qu’elles puissent être utilisées à plein durant la journée.
D’où vient l’argile ?
Attestation à l’érosion - - fossé d’emprunt
Indiquer les taux de compactage et les caractéristiques des sols à obtenir
Canadien qui a construit le pont
Mme Vidal dit que succès dépend de :
très bon atelier de réparation de :
très bonne organisation
tsar
Tests genre Samair
Kanya
Résistance par essieu
ESTIMATION TRÈS GENERALE DES COUTS
Coûts de la route avec les prix de 1970 ;
ces prix sont valables pour Niamey
sont à majorer de 30 à 50 % pour l’Est du pays
sont à majorer environ de 5% par an
contiennent toutes taxes et naturellement la main d’oeuvre
10%
soit environ 5.500.000 CFA/km (en 1970)
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