Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
Reçu l’original le 5.12.69
Monsieur Despinois n’est pas une "barbouze" quelconque. C’est une personnalité fort connue et il est étonnant que lors de son arrivée à Niamey, la Présidence ait ignoré ses antécédents. En effet , il s’agit :
propre à sa corporation de ne pouvoir sentir les "barbouzes"
amateurs ;
les agissements "des barbouzes commandées par Me Lemarchand , aux ordres de Foccart" ;
bien Me Lemarchand que le SDECE pour attaquer cet avocat
et surtout son patron , Foccart ( voir photocopie ci-jointe de l’article ) ;
mais par un groupe concurrent ;
au Quai - en dépit du scandale qu’il a ouvertement provoqué
par son article de l’Express.
Voilà le personnage . On comprend qu’il n’ait pas encaissé le coup sans réagir . Et effectivement , il a fait un tintamare terrible au Quai , dont voici les épisodes principaux :
.../ .
Selon des renseignements obtenus d’une source connue pour son sérieux ,il faudrait attacher une grande importance aux faits suivants peu ou pas connus à Niamey :
au Niger , allant jusqu’à
que l’auteur éventuel d’un coup à Niamey avait dû demander à Wintrebert la preuve d’un accord officiel de Paris , preuve matérialisée par un renforcement du dispositif militaire français.
.../.
M.Despinois ;
Niamey pour mener une enquête sérieuse sur l’attitude générale
de l’ambassadeur .
Paris , car :
bouc émissaire ;
triste héros de tout Niamey ;
défiés à l’heure actuelle ,
de l’ambassadeur qui n’aime d’ailleurs par les curés . Un fait à
relever ici : Wintrebert avait chargé Despinois des relations de
l’Ambassade avec l’Evêché ;
"pas réparation donc si Wintrebert n’est pas rappelé".
En d’autres termes, une épreuve de force paraît engagée entre M.Despinois,ses amis et le Quai d’une part , et l’ambassadeur de France de l’autre .
Dans les mêmes milieux déjà cités, on fait état d’une thèse assez
étonnante : la France , dit-on , a envoyé des troupes au Tchad pour y mâter la rebellion "de peur que l’incendie ne se propage au Niger et n’y mette en danger les mines d’uranium déjà découvertes et celles qui existent mais ne sont pas encore exploitées".
Il en découle, ajoute-t-on , que "l’ancrage du Niger dans l’ensemble français est une donnée fondamentale du système français en Afrique".
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