Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
photo faite
le 31 janvier 1967
S.E. Monsieur Hamani Diori
Président de la République
du Niger
Niamey
Monsieur le Président,
J’ai rencontré hier soir Etienne Mallarde, chargé de la rubrique Afrique au journal "Combat", et que je compte inviter en Côte d’Ivoire qu’il n’a pas encore visitée.
J’ai profité de l’occasion pour lui demander de faire une serie d’articles dans son journal sur la détérioration des termes de l’échange.Il a accepté l’idée avec anthousiasme .
Je me permets par conséquence de vous proposer de lui envoyer une invitation au nom de l’OCAM - les frais de voyage étant à la charge de notre centre - à visiter le Sénégal, le Niger et la Côte d’ivoire pendant une dizaine de jours, afin d’amasser la documentation nécessaire à ces articles. Seuls les frais de séjour - 48 à 72 heures - à Niamey et à Dakar seraient à la charge des gouvernements nigérian et sénégalais.
Je pense que si " Combat " intervient dans la bataille, sont apport sera trés précieux.
Par ailleurs, dans notre prochaine édition de " Prespectives Nigériennes ", va paraître un article intitulé " L’anarchie au Niger " .
Or, dans le document SONARA qui sert de base à cette étude, il y a certains éléments de calcul que nous n’arrivons pas à saisir. Passe encore que l’on mette dans le prix CAF le frais au débarquement ainsi que les frais de vente et de représentation . Mais comment expliquer qu’il y ait un poste " sacherie " représentant
1900 CFA par tonne, alors que la majeure partie des exportations se fait, suivant ce même document ; en vrac. Si les sacs utilisés pour le transport à l’intérieur du Niger ne sont pas perdu à l’exportation, mais récupérés, comment se fait-il qu’un poste aussi important, représentant prés de 4% du prix de revient total, figure dans le prix CAF ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments déférents .
J. Oubet-Baulin
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