BRUXELLES, 7 juin. - La cinquième session du conseil ministériel d’association, réunissant les ministres des "Six" et ceux des dix-huit Etats africains et malgache associés au Marché commun par la convention de Yaoundé, s’est ouverte,à 10 heures (G.M.T), à Bruxelles.

Les problèmes posés aux Africains par l’écoulement de leurs produits tropicaux à des prix rémunérateurs reviendront, au cours de cette journée, sous divers points de l’ordre du jour ministériel.

Celui-ci porte, en effet, sur les subventions à accorder par les "Six" aux oléagineux africains, le régime douanier prévu pour les produits agricoles transformés, les exportations de bananes africaines vers l’Allemagne fédérale et, d’une manière plus générale, les problèmes rencontrés par les Africains dans la conquête des marchés européens autres que la France.

Les ministres définiront également, comme ils le font chaque année, l’orientation à donner à l’aide technique et financière que les "Six" accordent à leurs dix-huit partenaires au moyen du Fonds européen de développement.

Le cercle d’études africaines

Il faut une association valable et durable entre les pays africains et les "Six" du Marché commun européen, a déclaré, hier soir, Jean Rous au terme d’un dîner-débat organisé par le Cercle d’Etudes Africaines dans un hôtel de Bruxelles.

Le thème du débat, auquel assistaient une trentaine d’Africains et plus de cent cinquante Européens, était : " La dégradation des termes de l’échange en Afrique."

La réunion était présidée par M. Lambilliotte, directeur de "Synthèses", assisté de M. Lambinet, directeur général du Cercle.