Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.
Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
2009.
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En ce qui concerne la "Note sur l’évolution des frais de personnel de la SONARA " du 31.7.67 :
multipliés par 14,36 - et par 8,45 à l’unité — alors qu’il
est universellement admis que l’augmentation de la
production a pour conséquence inéluctable de faire baisser
les frais généraux et de personnel à l’unité ;
" salaires " , pour voir si ce ne sont pas les trop gros salaires
qui ont augmenté et pour voir aussi s’il n’y a pas de "
salaires honoraires " .
personnel par la générosité excessive du directeur de la
SONARA — comme le fait l’auteur de cette "Note " dans sa
conclusion - c’est trop facile . Nous somme des partisans
de la liberté d’entreprise précisément pour éviter ces abus
de la "copinerie ". Aucune entreprise privée ne permettrait à
son directeur , une générosité , ou plutôt une désinvolture
de ce genre .
Si l’on ajoute à ces données fondamentales certains faits à savoir que :
contre - nature de perde du pois — au lieu d’en allant d’un
climat sec à un climat humide ( voir " Note de présentation
de l’enquête . . . " p. 2 ) .
Directeur de la SONARA , en ce qui concerne les sacs .
par le Directeur ,
PAR AN , sans que l’on sache même le but , les fins d’une
telle réserve occulte , est inadmissible , on se trouve obligé
de répéter la conclusion des enquêteurs qui écrivent :
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LES SACS
1. Des calculs beaucoup trop "larges"
Les différents rapports font bon marché des deniers de l’Etat
a) A la page 5, para. 2 de la note n° 221 du 7.7.67 , on lit :
" En considérant que tous les embarquements sur la France sont
effectués en vrac avec bardis de 10% . . . en admettant une perte
de 50% de la valeur des sacs par suite de la première utilisation
et des frais de retour . . ."
Or , :
— en 1965-1966 , sur les 100.000 tonnes d’arachides exportées vers
la France , moins de la moitié l’ont été par des navires non
spécialisés c’est à dire nécessitant des bardis ou si l’on préfère
des arachides ensachées . Il faut donc pousser l’enquête exportées
avec bardis . Amon avis , il y a là , une différence de 5 à 10. 000.000
de CFA .
— Admettre , en passant , qu’il y a " une perte de 50% de la
valeur des sacs " . . , c’est un peu trop cavalier dans la mesure
où ces 50% sur 114.000 tonnes , signifient près de 100.000.000 de
CFA en plus ou en en moins . Il convient donc de traiter ce
problème avec beaucoup plus de minutie , beaucoup plus
d’attention dans la recherche des précisions .
b) A la page 5 , para 1 1 de la même note n° 221 , le prix d’un sac est
calculé à 135 CFA , alors qu’en page 8 de la " Note sur le coût
de la sacherie de la SONATRA en 1965-1966" , prix moyen d’achat
en 1965 (donc pour la campagne 1965-1966 ) est de 126 CFA .
Cette différence de 9 CFA PAR SAC fait au total — pour les
quelques 2.000.000 de sacs nécessaires au 157.000 tonnes
d’arachides — 18.000.000 de CFA .
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2. Des prix troublants
A la page 8 de la "Note sur le coût de la sacherie de la SONARA
(1965-66)" on trouve le prix d’achat des ses en 1965 et en 1966.
Les auteurs de ce rapport ne semblent pas avoir été frappés par les
faits ahurissants que voici :
de 107 à 162 CFA , c’est à dire a augmenté de quelque 60% .
de 135 à 162 CFA , c’est à dire a augmenté de 20%
quand le prix moyen du sac était de 126 CFA et on en a
acheté 1.850.000 quand le prix moyen a haussé à 146 CFA .
Cette différence de 20 CFA pièce sur 1.850.000 sacs , cela
fait 37. 000.000 de CFA .
Dans n’importe quelle firme privée , le directeur responsable d’une
telle "bévue" serait remercié sur le champ pour incapacité notoire .
Dans le cas qui nous occupe , il faut chercher qui a empoché des
commissions royales . En effet , d’après notre enquête auprès des
fabriquants français , les prix n’ont pas varié en 1965 .
3. Les sacs usages.
A la page 4 , para 3 , de la " Note sur le coût de la sacherie de la SONARA 1965-66 " il écrit :
" De fait , il est admis qu’un sac en jute peut faire trois voyages au
maximum . . . / s’il ne fait que deux voyages il est revendu au tiers de
son prix d’achat . . . "
Là se posent un certaine nombre de question :
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2. Des prix troublants
A la page 8 de la "Note sur le coût de la sacherie de la SONARA
(1965-66)" on trouve le prix d’achat des ses en 1965 et en 1966.
Les auteurs de ce rapport ne semblent pas avoir été frappés par les
faits ahurissants que voici :
de 107 à 162 CFA , c’est à dire a augmenté de quelque 60% .
de 135 à 162 CFA , c’est à dire a augmenté de 20%
quand le prix moyen du sac était de 126 CFA et on en a
acheté 1.850.000 quand le prix moyen a haussé à 146 CFA .
Cette différence de 20 CFA pièce sur 1.850.000 sacs , cela
fait 37. 000.000 de CFA .
Dans n’importe quelle firme privée , le directeur responsable d’une
telle "bévue" serait remercié sur le champ pour incapacité notoire .
Dans le cas qui nous occupe , il faut chercher qui a empoché des
commissions royales . En effet , d’après notre enquête auprès des
fabriquants français , les prix n’ont pas varié en 1965 .
3. Les sacs usages.
A la page 4 , para 3 , de la " Note sur le coût de la sacherie de la SONARA 1965-66 " il écrit :
" De fait , il est admis qu’un sac en jute peut faire trois voyages au
maximum . . . / s’il ne fait que deux voyages il est revendu au tiers de
son prix d’achat . . . "
Là se posent un certaine nombre de question :
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.
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transport des marchandises ?
puissant se servir de sacs considérés impropres par la SONARA ?
" Note " ) le nom d’un seul acheteur , la CFDT , est précisé .
Quels sont donc les acheteur des 834.621 sacs restants ?
Quelle garantie a-t-on que certains sacs vendus comme ?
usagés et impropres , ne sont pas des sacs neufs , revendus et
refacturés à la SONARA au prix fort
Une suggestion : les sacs coûtant tellement cher , pourquoi ne pas
créer un grand atelier de rapièçage qui tout en
permettant des économies notables , pourrait donner
un travail à 150 ou 200 jeunes filles et garçons .
LES FRAIS GENERAUX
De tous temps , les firmes de type "colonial" ont joué à fond , sur les frais généraux, en tablant sur le fait que la vérification de la gestion à l’étranger est difficile , sinon impossible.
Ceci dit , voici les remarques qui s’imposent dans ce domaine
(voir "Analyse de la structure des prix . . " ) :
1. Les dépenses effectives ( " la denrée finale " ) sont partout inférieures
aux " prévisions barême " — à l’exception du poste " charges
financières " — sauf pour les frais généraux où celui qui a fait les
prévisions s’est "trompé " de plus de 100 % .
2. Sur 133.000 tonnes d’arachides exportées , la différence entre ce
qui était prévu et ce qui aurait été dépensé — 800 à 1910 CFA — ,
atteint les 150.000.000 de CFA . (1) Aucun dirigeant d’aucune filme
privée ne pourrait survivre à de telles "erreurs d’appréciation" .
(1) . A noter que dans l " Analyse de la structure des prix de l’arachide pour la compagne 65-66 " , on donne à la page 7 les chiffres de 800 CFA comme prévu et 1910 , comme " donnée finale " , alors qu’à la plage 4 du "procès verbal " du 31 juillet on donne le chiffre de 900 CFA comme prévu et 2.227 comme "donnée finale" . Il faudrait rechercher l’origine de cette contradiction , car dans cette seconde hypothèse , la différence serait non pas de 150.000.000 de CFA , mais de 176.000.000.
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de 100 millions à des fins personnels est à exclure " .
à prés de 300.000.000 de CFA, PAR AN , DEPUIS PLUSIEURS
ANNEES .
de l’Etat nigérien mais aussi à son intérêts moral et à celui de
tous les EAMA , en effet si la CEE était au courant de ces
faits , elle aurait beau jeu pour expliquer la dureté de sa
position .
Il en découle , - sauf contre - indication d’ordre politique - que la responsabilité personnelle du Directeur est engagée au - delà de la simple "mauvaise gestion " .
C’est regrettable d’en arriver à cette conclusion , mais il faut avoir le courage de regarder les choses en face . Car , si un enquêteur peut se permettre de ménager telle ou telle personnalité de ses connaissances de la haute société de Niamey et de Paris , un dirigeant , à mon avis et en principe se doit de réagir.
Il doit le faire pour montrer aux autres directeurs de société qu’en cas de malversations , ils ne pourront s’en aller fortune faite , avec un blâme non public pour toute sanction .
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