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N-24-003-001 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-24-003-001

  • Recherche textuelle
  • Brèves
  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















perspectives nigériennes


Edite par le CENTRE D’ INFORMATION DU NIGER
13, Boulevard Haussmann - Paris IXème


Décembre 1966


Mensuel


N°3


SOMMAIRE


Un pas de plus dans la coopération entre Etats musulman.. 1
Le Marché Commun et l’ Afrique...................................... 2
Le Bassin du Tchad........................................................ 2
Création d’ une industrie du sucre................................... 3
Exportation de produits de laiterie................................... 3
La commercialisation des oignons................................... 3
Renforcement du mouvement coopératif......................... 3
L’ Urbanisme................................................................ 4
Le drame de la scolarisation.......................................... 4
Le tribut au progrès...................................................... 4
Nouvelles Brèves......................................................... 4
Lu pour vous............................................................... 5
Vu pour vous............................................................... 5
Le code des investissements au Niger............................ 6
Connaissance du Niger................................................. 6


"UN PAS DE PLUS DANS LA COOPERATION ENTRE ETATS MUSULMANS"


"En accueillant le Président Hamani Diori, notre pays va recevoir un des plus remarquables chefs de la nouvelle Afrique... Sa visite ouvrira de nouvelle perspectives à la coopération entre nos deux pays. Elle constituera une étape de plus dans la voie de la coopération entre Etats musulmans". C’ est ainsi que s’ exprimait l’ éditorialiste du journal séoudien "Al Bilad" à la veille du voyage du Président Hamani Diori au Moyen-Orient.


Le Président Hamani Diori, en sa double qualité de Chef de l’ Etat du Niger et de Président de l’ Organisation Commune Africaine et Malgache, a effectué une visite officielle en Arabie Séoudite et au Koweït, ce voyage faisant suite à une décision prise en commun par les Etats membres de l’ OCAM à Tananarive.


Ce voyage a fourni au Président Diori l’ occasion de visiter les lieux-saints de l’ Islam à la Mecque et à Médine, de voir les grands projets qui sont en cours de réalisation tant en Arabie Séoudite qu’ au Koweït, et de discuter de diverses questions politiques y compris le projet de rassemblement islamique mis au point par le roi Faycal.


Imprimé par Eurafor-Press, 13 bis, rue Laffite, Paris


Directeur de la publication : L. Trévidic
Abonnement annuel : 10. - francs


LE MARCHE COMMUN ET L’ AFRIQUE


La revue belge "Afrique-Express" publie dans sa dernière livraison et sous la plume de Jean-Louis letter, son rédacteur en chef, un article consacré à la visite du président Hamani Diori à la Commission du Marché Commun à Bruxelles. En voici de larges extraits :



"Le président Hamani Diori a su exprimer à l’ Europe, en terme mesurés et soigneusement pesés, la déception qu’ éprouvent les Etats qu’ il représente, devant les résultats de l’ Association C.E.E. - E.A.M.A.


"Il a notamment souligné qu’ entre 1958 et 1965 les importations des pays de la C.E.E. en provenance des Etats Africains et Malgache Associés (E.A.M.A.) n’ avaient progressé que de 7,9% contre 37,6% pour les seuls Etats de l’ Amérique latine. Il a parlé aussi des impôts et des taxes à la consommation qui frappent certains produits africains dans les marchés européens, citant par exemple des taxes de 180% à l’ importation de café vert en Allemagne ou de 148% à l’ importation de cacao en Italie.


"Le chef de l’ Etat nigérien, s’ il s’ est félicité de l’ aide financière accordée par le F.E.D., n’ a pu s’ empêcher de souligner un véritable paradoxe : pendant que les pays du Marché Commun incitent les Etats africains à vendre leurs produits au cours mondial, entre eux, la notion du cours mondial et encore moins du cours mondial et encore moins du cours compétitif, est absolument inconnue ainsi que le prouve l’ organisation qu’ ils ont mis sur pied pour leur politique agricole commune et qui entraîne par exemple pour certaines huiles, un écart de l’ ordre de 72 à 88% entre le prix indicatif au sein de la C.E.E. et le prix mondial.


"Le président Hamani Diori a su trouver les arguments irréfutables qui, n’ en doutons pas, ont fortement impressionné les hautes personnalités des Communautés Européennes. Il s’ agit d’ un problème mondial ; il s’ agit surtout d’ un problème humain... Pour avoir su nous rappeler cela d’ une manière claire et objective nous disons : Merci, Monsieur le Président".


REUNION A NIAMEY DE LA COMMISSION DU BASSIN DU TCHAD


Quatre pays, à savoir le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Cameroun sont riverains du lac Tchad. Leurs délégués se sont réunis trois jours durant à Niamey pour examiner le budget de leur commission, le problème du financement du secrétariat commun qui siégera à Fort Lamy et aussi le problème de l’ harmonisation des transports sur le lac.


La commission du Bassin du Tchad a étudié par ailleurs avec une attention particulière, un projet de la F.A.O., évalué à 15.000.000 de francs français, et destiné à "développer l’ agriculture, l’ élevage et la pêche dans le bassin du Tchad".


A relever que selon la Convention de Fort Lamy signée le 21 Mai 1964, le "Bassin du Tchad" est un polygone de 540.000 Kms2 dans lequel vivent quelque 4.000.000 de citoyens des pays riverains (voir carte ci-jointe).



LA CREATION D’ UNE INDUSTRIE DU SUCRE


Le plan quadriennal de développement 1965-1968 prévoit l’ implantation des bases d’ une industrie sucrière au Niger. La phase d’ expérimentation et de préparation de plants sélectionnés au centre d’ essai de l’ Institut de Recherche Agronomique Tropicale de Tillabery, à 120 kms au nord de Niamey, commencée au début de l’ année en cours, sera terminée en 1968.


La seconde phase commencera en 1969 par la construction de l’ usine qui sera terminée en 1971. A partir de 1970, 500 hectares seront plantés chaque année jusqu’à un total de 2.000 hectares en 1973.


Selon les calculs, le rendement sucrier sera de 12%, et la production totale sera de 8 à 10.000 tonnes de sucre par an.


L’ EXPORTATION DE PRODUITS DE LAITERIE


L’ exportation de beurre fondu et de fromage - en particulier vers le Nigeria et l’ Algérie - est une activité en extension continuelle au Niger. Le beurre frais de fabrication locale ne pouvant se conserver sans rancir rapidement, il est fondu : cette opération le désodorise, le déshydrate, modifie partiellement son goût et permet sa conservation.


Les zones de production sont celles des grandes concentrations du cheptel. On songe à organiser sur des bases plus solides la commercialisation du beurre fondu, par création d’ un centre qui collecterait le beurre fondu individuellement ou même le lait, qu’ on traiterait sur place. Ce produit pourrait être alors vendu au Nigéria dans le cadre de l’ accord commercial conclu entre les deux Etats. Envisagée de cette manière, l’ opération peut être intéressante à de multiples points de vue.


LA COMMERCIALISATION DES OIGNONS


La production des oignons se développe progressivement. Consommés jusqu’ici sur place et accessoirement au Nigéria, les autorités essaient de leur ouvrir les marchés de Côté d’ Ivoire, du Dahomey et du Ghana, tout en étudiant le problème de la dessiccation.


L’ extension de la culture de l’ oignon est d’ un bon rapport pour le paysan. Un hectare donne en effet 20 à 30 tonnes d’ oignons frais, soit un rapport de 5.400 F.F.


RENFORCEMENT DU MOUVEMENT COOPERATIF


Créée par une loi du 20 septembre 1962, pour développer le mouvement mutualiste et coopératif, l’ Union Nigérienne de Crédit et de Coopération (UNCC), établissement public doté de l’ autonomie financière et administrative, a pris une place particulièrement importante après trois années d’ intervention en milieu rural.


L’ U.N.C.C. est dirigée par un conseil d’ administration de 17 membres, dont 10 représentent les services publics et les institutions financières qui concourent au développement, deux députés désignés par l’ Assemblée nationale et cinq délégués des coopérateurs.


Depuis sa création, les producteurs nigériens ont constitué 47 "sociétés coopératives de développement" chacune d’ entre elle représente une unité de quelque 500 exploitants qui intègrent, à leur niveau, les facteurs essentiels du développement en milieu rural, à savoir, l’ animation, la vulgarisation des moyens de production, l’ approvisionnement des producteurs, la commercialisation des récoltes des coopérateurs et le crédit. C’ est dans ce dernier domaine qu’ intervient l’ U.N.C.C., en consentant des avances à court terme.


D’ autre part, au sein de ces 47 organismes on trouve des groupements mutualistes composés généralement d’ une quinzaine de membres chacun. Ces groupements mutualistes qui forment en quelque sorte, les cellules primaires de base du secteur coopératif, obtiennent aussi de l’ U.N.C.C. les prêts de campagne et d’ équipement en faveur de leurs membres.


L’ URBANISME


Quoique la population urbanisée du Niger ne représente que 3,4% de la population totale, des difficultés apparaissent dans des centres tels que Maradi, Zinder, Tahoua, et plus particulièrement à Niamey, la capitale, dont la population s’ est accrue au rythme de 8% par an, durant les six dernières années.


Pour y faire face un certain nombre d’ organisme ont été mis en place. En tête vient le Service de l’ Urbanisme, puis le Crédit du Niger, pour l’ aide à la construction, l’ amélioration de l’ habitat et l’ aide aux collectivités territoriales, et enfin la SONUCI, société d’ économie mixte pour les études et la réalisation d’ opérations immobilières, y compris des logements à loyers modérés.


Signalons enfin que le gouvernement italien étudié l’ octroi d’ un prêt de 40.000.000 de francs français pour le financement de complexes immobiliers au Niger.


LE DRAME DE LA SCOLARISATION


M. Diallo Abdoulaye, directeur du Cabinet du Ministre de l’ Education nigérien et Chef de la délégation de son pays à la 14° session de la Conférence Générale de l’ UNESCO, a déclaré en particulier :


"Le taux de scolarisation dans notre pays, qui atteint actuellement 10,80% ne manquera pas d’ étonner certains membres de cette assemblée, à cause de sa faiblesse ; mais il faut dire qu’ il n’ était que de 3% en 1960. C’ est pourquoi le programme d’ alphabétisation qui nous a été proposé a retenu toute notre attention".


Il a déclaré encore que l’ UNESCO devrait envisager à brève échéance, la possibilité de créer un institut d’ études des langues africaines.


M. Diallo Abdoulaye a conclu son intervention en rappelant l’ importance, pour un pays en voie de développement, de la formation rapide de cadres elle-même fonction de l’ octroi judicieux de bourses de formation.


LE TRIBUT DU PROGRES


Conséquence directe et malheureuse du développement économique et social du Niger, le nombre des victimes d’ accidents de la circulation augmente parallèlement à l’ augmentation accélérée du nombre des voitures automobiles.


Cet état de choses a amené tout dernièrement le législateur nigérien à prendre des mesures pour assurer l’ indemnisation des victimes d’ accidents. Jusqu’à présent le préjudice subi restait trop souvent sans réparation.


A l’ heure actuelle sous peine de sanctions pénales, la loi fait obligation au propriétaire ou au gardien de véhicule de contracter une assurance de responsabilité. Rappelons encore qu’ a été institué par la loi du 26 Mai 1966 un fonds de garantie destiné à indemniser les victimes de l’ accident que l’ insolvabilité du responsable ou sa disparition laissent sans recours..


NOUVELLES BREVES


Décorations :


L’ Ambassadeur Yacouba Djibo, Chef de la mission du Niger auprès des Communautés Européennes a remis, au nom du Président de la République du Niger, la Grand Croix de l’ ordre national du Niger au Président de la Commission du Marché Commun, M. Walter Hallstein.


Les radios-clubs à l’ honneur


Pour la seconde année consécutive, l’ association des radios-clubs du Niger vient de se voir décerner un prix dans le concours du prix Japon. L’ an dernier, l’ émission "Les impôts, pour quoi faire ?", avait remporté la palme.


Cette année, l’ émission "Femmes de demain" s’ est vue attribuer le prix UNESCO à la majorité des voix.


Arrivée d’ une équipe de cinéastes français...


Une équipe de cinéastes, représentants les quatre sociétés d’ actualités cinématographiques françaises, est au Niger depuis quelque temps. Ils ont chargés de tourner plusieurs séquences sur Agadez et ses sites touristiques, sur l’ opération télévision scolaire et sur l’ activité des conseillers pédagogiques auprès des instituteurs de villages.


... et de 20 militaires du contingent.


20 militaires du contingent sont arrivés à Niamey. Ils seront répartis en majorité dans le secteur économique : Commissariat Général au Plan, minoterie de Zinder, Chambre de Commerce, Crédit du Niger et B.D.R.N.


LU POUR VOUS : "LE NIGER, PAYS A DECOUVRIR"


Une Française s’ installe au Niger, y vit, nous des relations dans tous les milieux, étudie le pays, son histoire et surtout nous communique avec bonheur et sensibilité sa joie de découvrir.


L’ auteur a beaucoup voyagé à travers le pays, en a appris l’ histoire et ressuscite le passé à travers les poèmes peuls ou les contes zarmas mais surtout à travers les légendes tramées autour des sympathiques géants Saôs, des Sonarïs ou des Touaregs.


Cependant le livre d’ Andrée Clair n’ est pas qu’ un livre d’ histoire. Les troisième et quatrième partie sont consacrées au Niger d’ aujourd’hui, où nous sont livrés chiffres et faits étayant la vie quotidienne de la nation : vie économique, moeurs, émancipation de la femme nigérienne, problèmes d’ éducation, place du Niger dans le concert des nations, tout est dévoilé et ne soulève guère de doute, peut-être parce que l’ auteur a fait sien le proverbe africain mis en exergue à ce livre : "Quand tu connais les qualités de ton ami, tu le connais seulement, quand tu connais ses défauts, tu l’ aimes vraiment."


VU POUR VOUS : UNE RESERVE DE FAUNE


La réserve de faune du "W" est située à 250 km de Niamey, sur la rive droite du Niger et couvre environ 10.000 km2. Un campement a été construit pour accueillir les touristes chasseurs d’ images.


De la terrasse du bar on peut admirer la rivière enserrée entre les falaises en gradins, les premiers contreforts de l’ Atacora. L’ eau crépite sur la roche, survolée seulement par les ibis, les aigrettes, les éperviers.


Si l’ on arrive par le fleuve, on est frappé par la multitude d’ oiseaux de toutes les couleurs qui s’ envolent des îlots qui jalonnent le cours d’ eau, telles" l’ île du petit singe", "l’ île du diable", etc...


Une très bonne piste traverse la réserve, parallèlement au fleuve, et se ramifie pour permettre de voir la plus grande partie de la faune : phacochères, singes en bandes bruyantes, singes rouges, singes verts, antilopes, buffles, éléphants, léopards, lynx et lions... Le lion est décevant : il continue sa marche d’ un pas tranquille sans même jeter un regard sur le touriste.


Mais on comporte également du parc national du "W" le souvenir de la forêt, des arbres de toutes les tailles, du baobab aux buissons, du merveilleux flamboyant au fromager puissant.


Le spectacle est grandiose et permanent et celui qui n’ a pas eu le privilège d’ admirer la course d’ un léopard ou la fuite d’ un troupeau d’ antilopes ne peut imaginer la beauté de ces scènes.


LE CODE DES INVESTISSEMENTS DU NIGER


Soucieux d’ attirer les investissements étrangers et de développer ainsi le secteur industriel, le gouvernement nigérien a promulgué, le 1er février 1963, un Code des Investissements très libéral. Aux termes de cette réglementation, les entreprises industrielles peuvent bénéficier d’ un régime préférentiel, différencié en trois types distincts selon l’ intérêt que présente leur activité pour l’ économie du pays :


- Le régime a prévoit la réduction de 25% des taxes sur le chiffre d’ affaires pendant 10 ans, l’ exonération, pour une durée de 10 années, des droits de douane, des taxes et droits fiscaux d’ entrée sur le matériel, les matériaux, machines et outillages indispensables pour la création de ces entreprises.


- Le régime B autorise la réduction de 50% des taxes indirectes intérieures, l’ exonération de l’ impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et de la patente pendant 10 ans, l’ exonération pour une durée de 10 années des droits de douane, taxes, droits fiscaux d’ entrée sur le matériel et les matériaux, machines et outillages indispensables pour la création de ces entreprises, et sur les matières premières entrant dans la composition des produits finis des dites entreprises, ou servant à leur fabrication, au conditionnement et à l’ emballage des produits ouvrés ou transformés.


- Le régime C s’ applique à des entreprises présentant une importance particulière pour le développement du pays et qui pourront passer avec le gouvernement des conventions d’ établissement prévoyant l’ octroi des avantages spéciaux et qui seront conclues pour une durée de 10 ou 20 ans.


CONNAISSANCE DU NIGER


D’ après les chiffres officiels les plus récents, la population s’ élevait au 1° janvier 1964 à 3.127.565 habitants, soit 2,3 au km2.


Les densités vont de 16,3 pour le cercle de Tessaoua à 0,07 pour celui d’ Agadez.


La faiblesse de l’ habitat urbain et la dispersion des populations rurales ressort des chiffres suivants : 2,3% des habitants vivent dans les quartes villes de Niamey, Tahoua, Zinder et Maradi ; tandis que le reste de la population se trouve rassemblé dans des zones rurales ou pastorales en groupes plus ou moins importants.


Sur le plan ethnique, on distingue les groupes Houssa (1.350.000) ; Djerma-Songhaï (600.000) ; Peulhs (440.000) ; Touaregs, Arabes, Bellahs (330.000) ; Mangas (180.000) divers (100.000).


Ces différentes ethnies occupent chacune une région particulière : les Haoussas occupent la région de culture la plus peuplée le long de la frontière avec le Nigéria ; les Djerma-Songhaï occupent la région ouest, vallée un peu moins peuplée. Quant aux Peulhs, ils sont présents dans tout le pays. Les 20% de nomades du pays sont en voie de sédentarisation.


La population dans l’ ensemble est jeune, 54% a moins de 20 ans. Le taux d’ accroissement démographique est estimé à 2,5%.


En ce qui concerne l’ emploi, on compte environ 1.100.000 personnes actives dont 250.000 travaillant pour leur compte et 850.000 travailleurs familiaux.

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