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N-20-073-120 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-20-073-120

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.
















1.0 INTRODUCTION


A l’occasion de notre visite d’information et de reconnaissane au Niger les autorités nigériennes ont exprimé le désir d’attacher à l’activité d’entreprise un certain élargissement de l’éducation primaire dans le cadre militaire. Le fait de pouvoir employer des soldats-ouvriers lors de la construction, réalisée sous les auspices de l’Agence Canadienne de Développement International, nous permet d’envisager cette éventualité. Notre société accepte volontiers cette conception et se propose d’étudier une structure de développement culturel basée sur l’enseignement dispensé au Niger. Le programme peut d’ores et déjà se diviser en deux parties bien distinctes : l’enseignement technique et l’enseignement scolaire.



2.0 ENSEIGNEMENT TECHNIQUE


L’enseignement technique débutera dés l’installation du camp et la réception du matériel, et se poursuivra d’une manière intensive tout au long de la période de préparation et d’essai, d’une durée de six mois.


Durant la période de construction, cet enseignement continuera d’être dispensé, mais d’une façon plus concréte, plus constructive, la production servant d’agent stimulateur.


Dans chacune des disciplines de notre programme de travaux, une personne aura donc la tâche d’instruire, de conseiller, de quider, tant en théorie qu’en pratique, le personnel local, officiers, sous officiers et soldats (lère-classe), qui lui sera confié.


Les différentes disciplines sont les suivantes : technique des sols, laboratoire des sols, topographie, dessin, calculs, forage et entretien des puits, mécanique, operation de machinerie lourde, surveillance de construction, secrétariat, comptabilité.


Dans ces disciplines nous visions à obtenir le niveau académique canadien, ce qui nécessite une sélection particulièrement soigneuse parmi les membres duservice de génie militaire nigérien. Il pourra être avantageux de trouver les personnes qui ont déjà une certaine éducation et expérience ou aptitude dans le domaine. La descriprion de la mise en route de cette opération est présentée dans le chapitre : Organisation (VI), sous -chapitre Mise en Place du Personnel Local (3.3)


Bien sélectionnés, tous les éléments sujets à cette instruction seront dirigés graduellement vers les métiers qui, selon leurs aptitudes individuelles, leur permettront de donner un maximum de rendement. Une éducation disciplinée dans une ambiance amicale, et une sélection judicieuse apporteront avec l’expérience, non seulement de meilleures méthodes pour la formation éventuelle de techniciens sur une grande échelle, mais aussi un nombre appréciable de collaborateurs pour le début des travaux de construction.


L’atmosphére du cours d’entraînement, qui permettra à chacun l’exercice d’un métier utile, incitera chaque membre de l’équipe militaire à devenir conscient de servir ses propres intérêts, tout en servant les intérêts communautaires.


3. 0 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE


L’enseignement scolaire mérite une considération spéciale si l’on veut atteindre le but de servir les meilleurs intérêts de la communauté nigérienne. Notre chef du secteur de l’éducation établira un système efficace tout en étant relativement léger. Pour ce faire il devra prendre contact avec les autorités académiques du Pays de façon à construire un programme basé sur le système d’enseignement en vigueur. Ceci permettra à certains de nos élèves, une fois leur période militaire terminée, de poursuivre leurs études s’ils le désirent.


La construction d’un tel programme demandera certainement du temps, une grosse somme de recherches et d’adaptations, mais nous ne négligerons rien pour atteindre le but fixé. Avant de passer au stade de l’enseignement proprement dit, nous devrons former, pendant la période préparatoire de six mois, des éducateurs qui, à leur tour, dispenseront notre enseignement sur une plus grande échelle.


Nous prévoyons enseigner sur trois ou quatre niveaux, suivant le degré actuel de scolarité de nos élevés, afin d’offrir à tous la même possibilité


d’avancement. La période de cours devra être intéressante et distrayante pour éviter que les quelques deux cents travailleurs, après leur journée de labeur, aient l’impression d’exécuter une corvée.


En plus des professeurs réguliers, une session hebdomadaire pourra être organisée, avec le concours de différents membres des cadres canadiens, pour présenter un sujet d’actualité, faire des projections, en bref quelque chose de différent pour stimuler l’intérêt et rompre la monotonie de cette "scolarité".


Sous la direction du chef de secteur de l’éducation - le directeur Administratif - les deux conducteurs de travaux et le dessinateur seront spécialement préparés pour cette tâche pendant la période de six mois d’entraînement. En principe ils devront adapter le systéme et le niveau existant dans le milieu scolaire au Niger. Dans la même période déjà ils seront secondés par les six officiers nigériens. Il semble raisonnable de calculer 12 mois de préparatifs pour le personnel enseignant, avant de passer au stade de la réalisation. En possession d’un programme détaillé et des fournitures scolaires requises on débutera la scolarité avec deux ou trois classes, en


observant le niveau académique déjà atteint antérieurement. Les trois années suivantes de construction permettront un progrès culturel sensible parmi les membres du cadre militaire.

CHAPITRE VII


COOPERATION AVEC LA SOCIETE NATIONALE DES TRAVAUX
DU NIGER (S.N.G.T.N.)



Nous proposons d’associer très concrètement pour la réalisation de ce projet sur le plan conception et travaux d’exécution, la S.N.G.T.N.


Nous voudrions faire en sorte qu’à la fin de ce projet la S.N.G.T.N. ait acquis toute l’expérience de base indispensable et commence déjà à agir comme entrepreneur autonome.


Nous sommes enfin à examiner, toute forme d’association avec la S.N.G.T.N. ou toute mission d’assistance soit à plus long terme, en fonction des perspectives futures qui auront été établies par le gouvernement.


La construction de la route de l’Unité, telle que nous la concevons, est une taché qui comporte de multiples aspects.


Nous n’insisterons pas ici sur le côté purement matériel de cette opération, lequel est décrit en détail dans les autres parties de ce rapport.


Un aspect des plus importants de ce projet consiste dans le côté économique des choses, et ce dans le sens le plus large du terme. En effet, durant la période de quatre ans que doit

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d’education primaire à l’aide de cours et stages apportés durant la période de construction proprement dite.


Il sera en effet nécessaire que le personnel spécialisé ainsi formé puisse poursuivre son activité de façon régulière après la fin de la construction de la route de l’unité qui ne constitue évidemment qu’un premier pas dans la poursuite du développement économique de la République du Niger.


Certes, de nombreux autres travaux d’équipement et d’infrastructure seront à réaliser dans l’avenir, et il nous paraît à la fois logique et équitable que ceux-ci soient exécutés par une entreprise locale, de nationalité Nigérienne, donc intéressée au premier chef au bon développement économique du pays. Ceci nous
paraît d’autant plus souhaitable qu’une telle industrie ne semble pas actuellement avoir l’essor indispensable aux nécessités auxquelles il faudra faire



Face, dans l’avenir, du fait du développement économique prévu au Niger, que le projet doit d’oit d’ailleurs renforcer.


Cela permettrait la mise sur pied d’une industrie nationale de travaux publics permettant d’assurer la mise en valeur progressive du vaste territoire Nigérien.


Nous envisageons donc, après un examen approfondi des choses, de nous pencher avec attention sur l’ensemble des problèmes dont la solution permettrait la mise en activité régulière de la Société Nationale des Grands Travaux du Niger.


Notre intervention, pour parvenir à ce but, pourrait consister, au départ, en une assistance technique permanente comportant, principalement la mise en place d’un staff de direction qui pourrait, outre son rôle de mise en route de la Compagnie sur les plans administratif et technique, procéder à la sélection et au perfectionnement du personnel de tous échelons, lequel pourrait

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