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U-003-016-002 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-003-016-002

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















Canada



le 14/1/77


insiste
économique et technique
au Québec


correspondant


français du commerce extérieur, Québec, sa visite de quatre jours avec le premier ministre québécois des M. Claude Morin, de l’ industrie Tremblay, et le ministre d’ Etat M. Landry.


Culturelle et scientifique progressait de manière satisfaisante. En revanche, estime le communiqué, pour ce qui est des échanges commerciaux, "les efforts entrepris de part et d’ autre n’ ont pas abouti aux résultats attendus". Dès lors, les deux gouvernements ont décidé de faire un effort particulier sur les projets touchant les petites et moyennes entreprises, ainsi que dans les secteurs suivants : machinisme et industrie agro-alimentaire, bois et pâte à papier, énergie et pétrochimie, prospection et éventuellement exploitation minière.


M. Rossi a indiqué que la France était intéressée par l’ amiante québécoise, mais il a affirmé qu’ il n’ avait pas été question, au cours de ses entretiens, du problème de l’ uranium. La possibilité pour la France de coopérer avec le Québec dans la construction d’ une usine d’ enrichissement d’ uranium avait pourtant été un des aspects les plus importants de la visite officielle en France, en 1974, de M. Robert Bourassa, alors premier ministre


Un accord-cadre a été signé entre la Société de développement industriel du Québec et l’ Institut français pour le développement industriel.


ALAIN-MARIE CARRON.

PLUMES

Froid et comme, en outre, dix-sept seulement des habitations disposent de l’ eau courante, on imagine ces hommes et ces femmes quand, dans le dur hiver albertien, ils vont tirer l’ eau des puits... Ici le chômage, en période de pointe (qui ne s’ émousse pas vite) atteint 85%, et les Saddle-Lake, en attendant un hypothétique pétrole, élèvent des bisons, dont ils commercialisent la viande. Plus heureux les Saddle-Lake, dans leur pauvreté, pourtant, que les indiens de la Saskatchewan, peut-être, du Canada, la province où le sort de l’ Indien (cinquante mille dispersés dans soixante-sept réserves) est le plus dramatique, car aucune réserve n’ est riche et n’ a quelque chance de le devenir : on sait que le pétrole court peu dans le sous-sol de la Saskatchewan et que les minéraux ne l’ habitent pas.


Voici le Manitoba et, perdue dans les forêts du nord, à 800 kilomètres de Winnipeg, Norway-House, où vivent deux mille deux cents Cree de langue algonquine. Là encore, aucune des quatre cents maisons (qui méritent à peine cette appellation) n’ a l’ eau courante. La nourriture arrive aux Indiens par avions et bateaux. La Compagnie de la baie d’ Hudson a ouvert, sur la réserve, un magasin, qui vend plus cher qu’ à Winnipeg. Les Indiens s’ en plaignent, qui voudraient construire un établissement que l’ un des leurs administrerait Norway-House a reçu, en 1975, 1 200 000 dollars. Ces Cree en demandent plus, comme veulent plus, toujours plus de dollars, les Micmac de Big-Cove, dans le Nouveau-Brunswick, l’ une des trois provinces maritimes.


Les réserves, dans cette région, sont trop nombreuses, trop petites, souvent misérables, plantées de maigres forêts et de buissons malingres. Les maisons, désolées. Le sous-développement économique est à son maximum et Micmac ou Malecite, l’ Indien ne peut rêver d’ une réserve riche qui, se suffisant à elle-même, ne mendierait plus de subsides au gouvernement d’ Ottawa. Les autochtones, ici n’ ont pas à leur disposition les 350 000 kilomètres carrés de la baie James soit 60% de la France, que ses occupants ont vendus au gouvernement provincial du Québec pour ses projets hydro-électriques contre la somme, assurément fabuleuse, de 600 millions de dollars : moins de dix mille Cree et Inuit (esquimaux) sont en train de se les partager. Le rêve est interdit à la plupart des Indiens du Canada, même celui, pourtant banal chez eux de l’ espace. Alors, quel sort aujourd’hui et quel destin demain ?


YVES BERGER.

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