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U-005-010 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-005-010

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.



















Nouvelle Agence de Presse
5, rue des Pyramides
PARIS I


N.A.P. N° 589

30.6.75.


PETROLE :
LA PART DE L’AFRIQUE NE REPRESENTE PAS ENCORE 10 %
DE LA PRODUCTION MONDIALE


N.A.P. - La part de l’Afrique dans la production mondiale de pétrole ne représente pas encore 10 % de la production totale et même au cours de l’année dernière la production africaine a baissé de 6 % en raison de la réduction très importante de la Libye ( - 26 %) et du recul de 4 % de celle de l’Algérie.


La Libye et l’Algérie, on le sait, avaient limité l’extraction du pétrole au cours du premier trimestre de 1974. En outre, la Libye avait maintenu l’embargo sur les exportations à destination des Etats-Unis pendant toute l’année.


La production libyenne est ainsi tombée de 104 à 77 millions de tonnes, alors que celle de l’Algérie est un peu inférieure à 50 millions de tonnes.


Le Nigéria au même rang que le Koweït


Le Nigéria, en revanche, a augmenté sa production de 10% en 1974, passant de 101 à 112 millions de tonnes, ce qui situe ce pays au même rang que le Koweït et en fait, de loin, le premier producteur de l’Afrique, à la place de la Libye qui détenait ce rang depuis dix ans.


Il faut aussi noter la progression rapide de la production gabonaise qui a augmenté de près d’un tiers et atteint maintenant 10 millions de tonnes. La ventilation de la production africaine se présente comme suit : Nigéria : 112 Mt, Libye : 77 Mt, Algérie : 49 Mt, Gabon : 10 Mt, Angola : 8,5 Mt, Egypte : 7,5 Mt, Tunisie : 4 Mt et le Congo : 2,5 Mt.



(Pétrole.... 2)


En pourcentage, la production africaine représente 9,6 % de la production mondiale mais on sait que la recherche est actuellement plus active qu’elle ne l’a jamais été : en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Dahomey notamment, et que des gisements ont été découverts récemment au Tchad, au Zaîre.


L’OPEP : 53 % du total mondial


Géographiquement, la production du Moyen-Orient est, avec 38 % du total mondial, très largement supérieure à celle des autres régions du monde (Etas-Unis et URSS, 17 % chacun), Amérique du Sud (6 %).


La production du Moyen-Orient est dominée par l’Arabie Séoudite qui, avec 412 millions de tonnes, fournit 38 % du pétrole extrait dans la région et vient au troisième rang des pays producteurs du monde après les Etats-Unis (494,9 millions de tonnes) et l’URSS (459 millions de tonnes).


En Iran, la production n’a augmenté que de 2,4 % en raison de la faiblesse de la demande mondiale. La politique du gouvernement étant de tirer le maximum de profit de ses ressources pour assurer le développement économique du pays, la capacité de production doit être portée à 400 millions de tonnes l’année prochaine.


Progression à Dubai et à Abu Dhabi


La production de l’Irak a aussi diminué, baisse de 4,4 % qui a particulièrement affecté les enlèvements de pétrole brut des gisements de la région de Kirkouk aux terminaux méditerranéens de Banias et de Tripoli.


Avec 112 millions de tonnes, la production du Koweït accuse une baisse de 19 % au nom de la conservation des ressources, la politique du pays étant de ne pas produire plus de pétrole qu’il n’en peut vendre.


Abu Dhabi et Dubai semblent s’orienter vers la croissance, la progression un peu supérieure à 8,5 % ayant été limitée par la faiblesse du marché et, en ce qui concerne Abu Dhabi, par une surévaluation du prix de son pétrole peu sulfureux.



(Pétrole ... 3)


Réserves = 33 années de production


L’estimation des réserves mondiales de pétrole brut qui plafonnaient ces trois dernières années au niveau de 85 milliards de tonnes après avoir doublé au cours des dix années précédentes, a été sensiblement réévaluée en 1974 et portée à 98 milliards de tonnes, ce qui correspond à 33 années de production à son niveau actuel.


L’augmentation provient pour 7 milliards de tonnes du Moyen-Orient, dont les réserves, estimées à 55 milliards de tonnes, représentent plus de la moitié du total mondial. Les réserves de l’Arabie Séoudite, en particulier, sont actuellement estimées à 22 milliards de tonnes et représentent, à elles seules, 40 % du total du Moyen-Orient.


Les réserves des autres parties du monde paraissent faibles à côté de celles du Golfe Persique : celles de l’URSS atteignent 15 milliards de tonnes, celles de l’Amérique du Nord et de l’Afrique sont chacune de l’ordre de 9 milliards de tonnes. (N.A.P.)

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